Un garçon chante et danse sur Total Eclipse of the Heart. La scène est joyeuse, presque drôle… jusqu’à ce que la vérité tombe : la chanson qu’il a dans la tête, c’est celle de la musique d’attente que sa mère écoute en boucle pour tenter d’obtenir un logement.

C’est tout le génie, et la douleur, de la nouvelle campagne de Noël imaginée par Shelter et l’agence Don’t Panic London. Réalisé par Michael Gracey, le metteur en scène de The Greatest Showman, ce film intitulé Earworm dénonce la réalité des 84 000 familles britanniques qui passeront Noël dans des hébergements précaires.

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Quand la joie devient symbole d’impuissance

La publicité suit un écolier qui fredonne la chanson de Bonnie Tyler tout au long de sa journée, avant que l’on découvre, dans une scène finale poignante, que cette mélodie est celle d’un appel resté sans réponse. Derrière l’énergie et la naïveté de l’enfant se cache la détresse d’une mère piégée dans un système qui l’ignore.

Sans artifice musical, le choix d’un chant a cappella rend la scène encore plus brute et humaine. Le garçon n’est pas un danseur professionnel : il a été formé pour le film, afin de préserver la sincérité du geste. Un parti pris qui accentue le contraste entre l’insouciance enfantine et la dureté du réel.

Une campagne aussi sincère que déchirante

Conçu à partir de témoignages de familles hébergées en centre d’urgence, le film met en lumière la frustration et la solitude d’un quotidien où chaque appel peut être synonyme d’espoir… ou de silence. Avec ce récit simple et universel, Shelter transforme une chanson culte en cri d’alarme contre la crise du logement, rappelant qu’aucune famille ne devrait affronter Noël sans toit.