De plus en plus d’internautes se sentent démunis face aux cyberattaques. Et pour cause : la digitalisation croissante de notre société, accélérée par la crise sanitaire, a fait exploser les risques en ligne. Aujourd’hui, particuliers, entreprises et collectivités sont tous concernés. Et pourtant, face à la complexité du sujet, nombreux sont ceux qui préfèrent l’ignorer… ou faire comme si.
Pour faire passer le message de manière simple et mémorable, Cybermalveillance.gouv.fr a lancé une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale, conçue en collaboration avec l’agence Creapills. L’idée ? Détourner avec humour les mauvaises réactions qu’on peut adopter face au piratage pour mettre en lumière les bonnes pratiques.
La fausse bonne idée : boycotter Internet
Dans cette campagne, l’acteur Philippe du Janerand incarne tour à tour un chef d’entreprise, un maire et un particulier. Tous ont une solution radicale (et absurde) pour ne plus être victimes de piratage : boycotter internet. Adieu mails, applis ou réseaux… à la place, une avalanche de solutions farfelues pour tenter de continuer à vivre “comme avant”, sans rien connecter. Le tout dans une mise en scène soignée et pleine d’autodérision.
Avec cette approche, la campagne réussit à désamorcer la peur autour du sujet tout en rappelant un message essentiel : face aux menaces cyber, il existe de vraies solutions. Que vous soyez un particulier, une entreprise ou une collectivité, cybermalveillance.gouv.fr est là pour vous accompagner.
Un message d’utilité publique relayé en TV, affichage et digital
Diffusée à la télévision, en affichage et en ligne, cette campagne a rencontré un fort succès auprès du public. Grâce à son ton décalé et accessible, elle a touché 14,8 millions de personnes, généré 9,2 millions de vues et plus de 574 000 interactions sur les réseaux sociaux. Des chiffres qui confirment l’importance – et l’efficacité – d’une communication pédagogique portée par la créativité.
Pour découvrir les bons réflexes à adopter face aux cybermenaces, rendez-vous sur cybermalveillance.gouv.fr.
Dans le même temps, l’agence Creapills a également signé deux campagnes d’envergure pour Cybermalveillance.gouv.fr. La première, pensée pour les professionnels, mettait en scène des situations volontairement absurdes pour démontrer avec humour que face aux cybermenaces, mieux vaut faire appel à un expert.
En parallèle, une seconde campagne ciblant les collectivités territoriales a détourné les célèbres fables de La Fontaine pour alerter, avec humour et pédagogie, sur les cyberattaques qui touchent de plus en plus les acteurs publics.
