Depuis plusieurs années, l’association internationale Worldwide Breast Cancer se bat pour changer l’image du cancer du sein, en multipliant les actions en matière de sensibilisation et d’accessibilité. L’auto-examen, souvent mis en avant dans les différentes campagnes de prévention, permet aux femmes de détecter des anomalies pour les signaler par la suite à leur médecin.
Et si on vous parle de tout ça aujourd’hui, c’est parce que cette association a eu l’idée d’une campagne de sensibilisation plutôt bien trouvée. L’idée : détourner de simples citrons pour symboliser les différents symptômes qui peuvent potentiellement faire écho à un cancer du sein.
Plusieurs affiches ont été diffusées et partagées à l’international, dont la plus connue montre une boîte de citrons dont chacun met en avant un symptôme de la maladie. On le sait, malheureusement, les réseaux sociaux censurent la nudité, même lorsqu’elle est à but de prévention. L’utilisation de fruits permet de symboliser de manière concrète les différents signes de la maladie, tout en attirant l’attention de manière efficace. Une manière comme une autre de passer outre cette censure parfois mal placée.
Car le plus important dans le cancer du sein, c’est bien évidemment de le détecter en amont comme l’explique l’association : « Lorsque le cancer du sein est détecté à un stade précoce, le taux de survie est proche de 100%. Mais lorsqu’il est identifié en phase terminale, les chances de survie sont malheureusement très faibles. C’est pourquoi il est important de pouvoir détecter un symptôme du cancer du sein dès le début. »
Vous trouverez plus d’informations sur le site officiel de la campagne Know Your Lemons (littéralement « connais tes citrons »). Une bonne opération de sensibilisation au cancer du sein, pourtant simple dans son approche, qui permet de mettre en avant l’importance de l’auto-examen et de sensibiliser aux différents symptômes qui peuvent signaler les prémices de la maladie.
[…] Le département de l’Essonne vous encourage à « éviter tout pépin », toujours sur ce même principe d’assimiler des fruits à une poitrine. Une idée qui ne date pas d’hier… […]