Au Royaume-Uni, une femme est tuée par un homme tous les trois jours. Les auteurs de ces meurtres, qui ont eu lieu à domicile, écopent très souvent de peines de prison pouvant être jusqu’à 10 années plus courtes que celles condamnées pour des meurtres commis en extérieur.
Pour attirer l’attention du gouvernement sur l’urgence de la situation, l’association Killed Women a installé sept plaques bleues et noires à Westminster, sur les maisons où des femmes ont été tuées.
Les plaques commémoratives comportaient plusieurs informations sur les victimes de féminicides, dont la mention “tuée ici”, la date de naissance et de décès de chaque femme, ainsi que la peine écopée par leur meurtrier.
Cette action a été initiée suite aux meurtres des filles des deux fondatrices de l’association, Julie Devey et Carole Gould, tuées par leurs ex-petits amis. Une manière honorable et poignante de mettre en lumière une réalité trop souvent ignorée, et de faire évoluer les lois en augmentant les peines pour les meurtres commis à domicile. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel de Killed Women.
Dans le même objectif d’éveiller les consciences, l’association canadienne Aura Freedom avait lancé un sac mortuaire rose pour alerter sur les violences à l’égard des femmes.