Un ballon de football géant qui défonce le trottoir, défonce une voiture, et fissure le mur d’un bâtiment. Non, ce n’est pas un accident spectaculaire filmé par hasard dans les rues de Séoul. C’est la dernière installation monumentale signée Nike, pour teaser sa campagne internationale “Scary Good”.
La scène se déroule dans le quartier de Seongsu, à Séoul. Une BMW semble avoir été pulvérisée par un ballon de football tombé du ciel. Le sol est fissuré, le pare-brise enfoncé, et la façade du bâtiment en arrière-plan arbore les traces d’un impact colossal. Tout y est : les proportions, les textures, les illusions d’optique. Sauf que tout est faux.

Une scène de chaos urbain… soigneusement orchestrée
Nike signe ici une installation immersive saisissante, entre spectacle de rue et trompe-l’œil grandeur nature. Une manière percutante (c’est le cas de le dire) d’annoncer l’arrivée du tournoi TOMA – Take the Game – qui se tiendra du 1er au 3 août à Séoul.
Un clin d’œil à Bangkok 2004 pour une nouvelle génération
Cette opération n’est pas sans rappeler une autre campagne mythique de Nike. En 2004, pendant l’Euro, la marque avait déjà créé la surprise en installant d’immenses ballons écrasant des voitures dans les rues de Bangkok. Vingt ans plus tard, l’esprit reste le même : créer un moment spectaculaire, inoubliable, qui casse les codes traditionnels de la communication sportive.
Mais cette fois-ci, l’objectif est double. L’installation “crashée” incarne aussi l’énergie brute et créative du football de rue, cœur battant du tournoi TOMA. Le ballon n’est plus seulement un symbole publicitaire : il devient un moteur narratif.

Une ode urbaine à la culture foot
À travers “Scary Good”, Nike célèbre bien plus que la performance sur le terrain. La campagne entière, déployée à l’échelle mondiale, met en lumière une nouvelle approche du football : rapide, créatif, viscéral.
L’installation de Séoul, elle, traduit cette philosophie dans l’espace public. En frappant visuellement là où on ne l’attend pas, elle transforme le quotidien urbain en terrain d’expression.
Ce n’est pas la première marque à faire un bon dans le temps pour une campagne publicitaire, à l’image de EA Sports FC 26, qui a recréé une photo culte de Zlatan quand il avait 19 ans pour sa nouvelle jaquette.




2004






