Au Brésil, la biodiversité prend vie sous l’aiguille d’une artiste. Sur de fragiles feuilles tombées des arbres, Laura Dalla Vecchia transforme la nature en toile de création. Depuis son atelier Leveza Art, elle a déjà brodé plus de 150 espèces d’oiseaux venues des quatre coins du pays, du colibri améthyste au toucan à gorge blanche. Chaque œuvre rend hommage à la richesse du vivant et à la délicatesse du geste artisanal.
Ce travail minutieux, entièrement réalisé à la main, demande patience et précision. Le fil coloré épouse les nervures des feuilles, donnant naissance à des portraits saisissants de réalisme. Un hommage vibrant à la faune brésilienne, où chaque point de couture devient un battement d’aile.
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L’art fragile du vivant
Laura Dalla Vecchia a découvert sa passion pour la broderie dans l’atelier de sa mère, avant de développer sa propre technique sur feuilles naturelles lors d’un séjour dans la ferme de ses grands-parents. En utilisant ce support éphémère, l’artiste souligne la fragilité de la nature qu’elle célèbre. Ses oiseaux, cousus sur des feuilles séchées, semblent suspendus dans le temps, entre beauté et disparition.
Des souvenirs d’enfance à l’aiguille
Son amour pour les oiseaux remonte à l’enfance, lorsqu’elle accompagnait son père lors de balades en bateau au cœur de la forêt. “Nous observions et écoutions les sons de la nature”, confie-t-elle. Ces souvenirs sont aujourd’hui brodés dans la matière, à travers des détails précis qui traduisent la grâce du vivant : les reflets jaunes du moineau safrané, le bleu électrique du dacnis ou le plumage éclatant du martin-pêcheur.
Quand la broderie devient contemplation
Sur les réseaux sociaux, Laura partage son processus dans sa plus simple expression : une feuille, un fil, une esquisse, et le temps qui s’étire. Chaque création est un acte de lenteur assumé, une manière de résister à la vitesse du monde moderne. “Fait main, fait de temps”, écrit-elle comme un manifeste. Ses broderies ne se contentent pas d’imiter la nature, elles en prolongent l’âme.
L’art comme éloge de la patience
Dans un monde saturé d’images numériques, l’œuvre de Laura Dalla Vecchia rappelle que la beauté naît parfois d’un fil, d’un souffle et d’une feuille prête à s’effriter. Ses oiseaux cousus sur la fragilité deviennent des symboles de résilience, prouvant que même les choses les plus éphémères peuvent devenir éternelles.
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