Ça vous dirait d’habiter dans une ville … sur une île flottante ? L’idée peut amuser, mais le projet est bel et bien sérieux. Afin de répondre au problème de la montée des eaux et du risque inhérent pour les villes côtières, un concept de ville hexagonale sur mer a été dévoilé récemment !
Le Bjarke Ingels Group (BIG) a dévoilé les premières images de leur concept de ville flottante, conçue pour résister aux désastres naturels comme les tsunamis et les ouragans. Celle-ci sera composée d’une collection de plateformes hexagonales, qui sont amarrées au « sol » – le fond de l’océan. La ville pourra accueillir à peu près 10 000 résidents et sera capable de produire sa propre énergie, de l’eau fraîche et de la chaleur.
Oceanix City a également été pensée pour grandir, se transformer, s’adapter au fur et à mesure du temps, évoluant ainsi indéfiniment ! Faisant partie intégrante du nouvel agenda urbain de l’United Habitat, la ville flottante et ses partenaires (BIG et le MIT Center For Ocean Engineering) proposent un écosystème créé par l’Homme, dans une perspective de développement durable – canalisant des flux d’énergie, d’eau, de nourriture, et de déchets pour rejeter une empreinte carbone considérablement réduite. Le tout, en utilisant des matériaux durables et respectueux de la planète.
BIG a donc conceptualisé l’architecture pour que celle-ci soit facilement désassemblée et re-configurée à nouveau par les futures générations d’architectes. Bjarke Ingels, fondateur de BIG déclare :
Parmi les plus grandes villes du monde, 9 sur 10 seront exposées au risque de la montée des eaux d’ici 2050. L’océan est notre salut, notre destin, mais surtout notre futur.
La ville flottante serait donc placée en mer, pas très loin des grandes villes côtières, et pourrait être remorquée aux côtes, si besoin, en cas de désastre. Mais construite avec, comme but, un maximum de sécurité, toutes les structures seront conçues pour résister aux catastrophes naturelles. Oceanix City serait davantage renforcée grâce au biorock, un matériau avec une couche de calcaire formée par-dessus par les minéraux sous-marins, protégeant ainsi la ville des courants électriques. Se réparant en toute autonomie, ce biorock devient plus résistant au fur et à mesure du temps et il est trois fois plus dur que du béton, mais peut quand même être conçu pour flotter.
La cité flottante fera en tout 75 hectares – du moins, au début. Le projet vient d’être dévoilé à la ville de New York et est actuellement en cours de discussion. Les créateurs se disent certains que « les humains sont capables de vivre en harmonie avec la vie sous-marine » … Cela reste encore à prouver.
Alors, on ne sait pas ce que vous en pensez, mais ce qui est sûr, c’est que ces architectes du futur ont de la suite dans les idées ! Pour en savoir plus sur le projet (et si vous parlez un peu anglais), n’hésitez pas à vous renseigner sur la page du projet Oceanix.
Imaginé par : Bjarke Ingels Group – BIG
Source : designboom.com