Alors que les élections européennes occupent l’espace public et médiatique, une campagne inattendue s’est glissée entre deux affiches de candidats. FoodChéri, acteur de la foodtech responsable, a profité de cette effervescence démocratique pour signer une prise de parole audacieuse : un détournement malin des codes de l’affichage politique, conçu par l’agence Creapills.
Dans les rues de Paris, à côté des promesses électorales, on découvre ainsi d’autres slogans : incisifs, décalés, mais tout aussi engagés. À travers ce hack créatif, la marque veut rappeler qu’au-delà du vote dans les urnes, il existe une forme d’engagement quotidienne : celle que l’on exerce à chaque repas.
Quand l’affichage sauvage devient un plaidoyer pour l’assiette
Inspirée par les collages sauvages – ces affiches politiques non officielles, tolérées durant les grandes échéances électorales – la campagne détourne leur esthétique pour valoriser la transition alimentaire, portée depuis ses débuts par FoodChéri. Le message : “Et si voter, c’était aussi changer ce qu’on mange ?”
Collées à petite échelle dans les rues de Paris, imprimées localement via un imprimeur certifié Imprim’Vert, ces affiches sont conçues pour interpeller dans la rue… mais surtout faire réagir en ligne. Un pied de nez subtil aux discours politiques, et une invitation à adopter une posture concrète, immédiate, accessible : consommer mieux.
Une campagne qui croise convictions et création
Depuis 2015, FoodChéri milite pour une alimentation plus saine, savoureuse et durable, en particulier pour les actifs franciliens. Ses engagements sont clairs : suppression des aliments à fort impact environnemental (comme l’avocat, le bœuf ou le cabillaud), transparence sur les Nutri-Score et Éco-Score, carte végétarienne à 50 %, produits de saison, bio et sans additifs. Bref, une vision de l’alimentation responsable, cohérente et assumée.
Avec cette campagne, FoodChéri et Creapills montrent que la créativité peut porter un vrai fond politique sans tomber dans la lourdeur militante. Une opération de brand activism subtile, qui détourne les outils des partis pour réaffirmer une autre forme d’engagement : celui du quotidien, dans l’assiette.
Relayée sur le média Creapills, la campagne a rencontré un fort écho organique, avec plus de 800 000 internautes touchés et plus de 16 000 interactions, sans aucun budget média. Un chiffre qui confirme l’impact d’une idée créative bien pensée, à la croisée du fond et de la forme. Parce que si le vote est utile une fois tous les cinq ans, nos choix alimentaires, eux, comptent tous les jours.
Et si vous aimez les détournements, ne manquez pas notre activation de street marketing pour Seazon (groupe FoodChéri), où les stations de métro parisiennes ont été rebaptisées… à la sauce food. Une opération qui met clairement l’eau à la bouche.
