Alors que 72 % des cyclistes continuent à utiliser leur smartphone en roulant, malgré l’interdiction formelle, une start-up française a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Son nom : Taiji, et son ambition est claire — offrir aux cyclistes le même confort technologique que les automobilistes, sans compromettre leur sécurité.
Fixé directement sur le guidon, ce kit mains libres nouvelle génération permet de garder les mains sur le cintre et les yeux sur la route, tout en accédant à des fonctions essentielles via une application mobile dédiée. Présenté comme une première mondiale au salon Vélo-In-Paris, ce dispositif marque une rupture dans l’univers de la mobilité douce.

Un geste simple, une sécurité renforcée
Le cœur de l’expérience Taiji repose sur une télécommande compacte à fixer sur le guidon. Elle se connecte en Bluetooth au smartphone et permet de naviguer dans l’application Taiji d’un simple clic. Plus besoin de sortir son téléphone pour consulter un GPS ou envoyer un message : tout se fait sans lâcher le guidon.
Une évidence dans le monde automobile, mais encore une révolution sur deux roues. Le geste est discret, immédiat, intuitif. Et surtout, il élimine un des plus gros facteurs de distraction à vélo.

Une application pensée pour les cyclistes… et par des cyclistes
Là où Taiji va plus loin, c’est dans son écosystème applicatif. Compatible avec tous les smartphones, l’application regroupe une palette de services utiles : navigation GPS simplifiée et lisible d’un coup d’œil, météo en temps réel, enregistrement des trajets et calcul d’ETA, recherche de services utiles : stationnements, réparateurs, points d’eau.
Mais aussi des fonctions inédites comme l’envoi d’alertes SOS, l’organisation de balades en groupe ou encore un tableau de bord personnel avec un carnet d’entretien du vélo. Chaque fonction est pensée pour être rapide à consulter, afin de minimiser l’attention portée à l’écran.
Un projet né d’un vrai besoin… et d’une vraie expertise
Taiji est incubé chez 66 Origin, un studio d’innovation réputé pour ses campagnes primées (notamment pour KFC et Quipo). Porté par Jérôme Toucheboeuf et Philippe Mihelic, le projet s’appuie sur une solide base technique — Taiji OS — qui laisse entrevoir de futures extensions à d’autres moyens de transport (trottinettes, scooters…).
Son autonomie annoncée de 10 mois, sa compatibilité avec tous les vélos et son interface évolutive en font un objet à la fois durable, personnalisable et immédiatement opérationnel.

Entre technologie et bon sens : un équilibre à trouver
Certains puristes pointeront son design un peu massif ou son intérêt discutable face à des montres connectées ou des supports classiques. Mais Taiji assume : il ne cherche pas à ajouter un gadget, mais à proposer une solution concrète à un vrai problème de sécurité. Et si la route reste encore à tracer, l’idée d’un cockpit vélo simplifié, sécurisé et pensé pour l’usage urbain a déjà séduit de nombreux cyclistes… et le jury du salon Vélo-In-Paris.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site taijithedog.com.


