Greenpeace France tire la sonnette d’alarme avec une nouvelle campagne de presse et digitale conçue par l’agence STRIKE. En cause : une amende vertigineuse de 600 millions de dollars infligée à Greenpeace International pour avoir soutenu une mobilisation contre un projet pétrolier destructeur. Une opération visuelle et politique contre les procédures-bâillons, ces armes juridiques qui menacent de faire taire les voix contestataires.
660 millions de dollars. C’est la somme astronomique que réclame aujourd’hui un jury américain à plusieurs entités de Greenpeace, aux États-Unis comme à l’international. À l’origine de cette procédure : le géant pétrolier Energy Transfer, constructeur de l’oléoduc Dakota Access Pipeline. Le motif ? Avoir soutenu les manifestations pacifiques contre ce projet en 2016.

Une amende record pour avoir soutenu une mobilisation pacifique
Ce n’est pas un procès comme les autres. Il s’agit d’une “SLAPP” (Strategic Lawsuit Against Public Participation), autrement dit une poursuite stratégique contre la mobilisation publique. Son objectif n’est pas de rendre justice, mais d’intimider, d’épuiser, et surtout de faire taire. En d’autres termes : une attaque frontale contre la liberté d’expression.
Une campagne visuelle choc qui pose la vraie question : qui paiera ?
Pour faire résonner cette affaire auprès du grand public, Greenpeace et STRIKE ont conçu une campagne puissante, aussi graphique que politique. Quatre visuels mettent en scène le “prix” de cette condamnation sur fond de désastre écologique : une marée noire en expansion, une forêt en flammes, un ours polaire en détresse sur une banquise brisée, et la progression implacable de la déforestation.
Ces images percutantes sont accompagnées d’une question simple, répétée comme un mantra : “660 millions. Qui va payer pour ça ?” Un message clair : faire taire ceux qui défendent l’environnement, c’est accepter de faire payer le vivant.

Ni bombes, ni procès ne nous feront taire
Cette campagne s’inscrit dans une tradition militante forte. L’organisation rappelle ici un précédent marquant de son histoire : l’attentat du Rainbow Warrior en 1985, orchestré par les services secrets français pour neutraliser une opération pacifique. Une tentative de musellement… qui s’est soldée par un échec.
Aujourd’hui, à travers le hashtag #TimeToResist, Greenpeace appelle à la mobilisation pour défendre la liberté d’expression et le droit de contester les projets nuisibles. Elle a alors lancé une pétition qui a déjà mobilisé près de 120 000 signatures.
Et dans un esprit étroitement lié, on vous invite à (re)découvrir Greenpeace qui s’invite au mariage de Jeff Bezos, avec une banderole géante dénonçant les privilèges excessifs des ultra-riches, en collaboration avec le collectif britannique Everyone Hates Elon.



Très bonne campagne et soutien à 2000% à Greenpeace!