Le foie gras, souvent perçu comme le summum de la gastronomie, a toujours été au cœur de nombreuses controverses éthiques. Mais une entreprise australienne de food tech, Vow, réinvente cette délicatesse controversée. Voici Forged Gras : une version de foie gras cultivée en laboratoire qui offre toute la richesse et la douceur du produit traditionnel.
Le foie gras traditionnel est un symbole de la gastronomie depuis des siècles. Cependant, la pratique du gavage, qui consiste à suralimenter les animaux pour obtenir cette texture unique, est de plus en plus critiquée pour ses implications en matière de bien-être animal.
Cette alternative, en revanche, prend une tout autre direction. En utilisant des cellules de caille japonaise, cultivées dans des bioréacteurs pendant 79 jours, la société parvient à recréer une texture onctueuse et un goût légèrement giboyeux, identiques à ceux du foie gras traditionnel. Ces cellules sont ensuite mélangées avec des graisses végétales, des protéines de fèves et des arômes naturels pour produire une alternative à la fois luxueuse et éthique.
« Le lancement de Forged Gras ne consiste pas à copier le foie gras traditionnel, mais à le réinventer »
George Peppou, PDG de Vow
L’entreprise a déjà fait ses débuts dans des restaurants haut de gamme de Singapour et Hong Kong, deux marchés connus pour leur ouverture à l’innovation culinaire. Des chefs renommés l’ont déjà intégré dans des plats créatifs comme des tacos façon canard laqué ou encore des parfaits umami.
Contrairement à d’autres entreprises spécialisées dans la viande cultivée, qui cherchent à reproduire fidèlement des produits existants, celle-ci adopte une approche plus ambitieuse. Leur philosophie est claire : innover plutôt qu’imiter. Il s’agit aussi de repousser les limites de la créativité culinaire. En inventant des profils de saveurs et des textures uniques, l’entreprise souhaite non seulement surprendre, mais aussi offrir des solutions aux grands défis du secteur alimentaire, comme les questions d’éthique et de rareté des ressources.
La société australienne illustre comment les aliments cultivés en laboratoire peuvent transformer l’expérience gastronomique de luxe, en la rendant compatible avec les valeurs modernes. De quoi créer des débats animés pendant les fêtes de fin d’année !
Et pour continuer avec les initiatives innovantes de Vow, souvenez-vous elle avait reconstitué une boulette de viande de mammouth en utilisant uniquement de minuscules cellules de viande.
Oui bon c’est pas du foie gras mais de la chimie…
Même si ça part d’un bon sentiment, qu’on appelle pas cette chose du foie gras.
Tout à fait d’accord avec vous.
Et de + nous ne connaissons pas tout ce qu’il y a au niveau « mal être animal » quand à l’histoire des cellules de caille, CREAPILLS pour le moment ne s’attarde pas sur le sujet.
Et par ailleurs, quid de la question écologique quant à ces laboratoires….
Finalement ça ne donne pas plus envie que de voir le gavage des oies !
Peut-être OK pour des chinois, japonais, ou australiens etc etc, pas pour certains français un peu + lucides.