Souvent ignorés, les troubles du langage écrit sont pourtant des freins inconsidérables pour le bon développement des personnes qui en souffrent. Selon l’OMS, 8 à 12% de la population mondiale présenterait des troubles dys qui se caractérisent notamment par des confusions et inversions de sons, de lettres et de chiffres rendant la compréhension de données difficile.
Bien que des mesures sont petit à petit mises en place pour venir en aide aux personnes qui en sont atteintes, ces dernières restent pour le moment insuffisantes notamment dans la vie quotidienne.
Afin d’apporter sa pierre à l’édifice, la chaîne de télévision Canal+ a justement annoncé la création de sous-titres adaptés aux personnes dyslexiques et non dyslexiques. Le groupe médiatique s’est alors associé à l’agence BETC et l’association Puissance Dys pour mettre sur pied le projet « Dystitles » dévoilé dans une courte vidéo sur Twitter par Maxime Saada, le CEO de Canal+.
Entourée de sérigraphes, de neurologues et d’orthophonistes, Canal+ a ainsi créé la première typographie qui peut s’adapter à la lecture de tous, que les personnes soient dys ou non. Pour cela, ils ont découpé et restructuré les lettres de l’alphabet pour créer une nouvelle écriture avec des contours permettant une meilleure distinction des caractères.
Grâce à cette initiative, Canal+ devient la première chaîne à offrir une telle solution pour permettre l’accessibilité de ses programmes au plus grand nombre, sans obstruer leur compréhension. Derrière cette démarche se cache évidemment un enjeu marketing qui met en avant des valeurs d’inclusion, pouvant potentiellement toucher de nouveaux consommateurs.
Et pour continuer avec les projets de sensibilisation à la dyslexie, souvenez-vous de ce lycéen de 16 ans qui avait créé un accessoire de clavier pour aider les enfants dyslexiques.