L’idée créative en un clin d’œil
- Cette campagne print détourne les codes du discours tech pour rappeler, avec humour, qu’un simple stylo BIC reste l’une des technologies les plus fiables du quotidien, 80 ans après sa création.
- À travers des situations universelles (fuite d’encre, corrections manuscrites, capuchon mâchouillé), le stylo s’oppose aux promesses du numérique en valorisant l’usage réel, physique et imparfait.
- Pensée comme une ghost campaign, l’opération signe une idée minimaliste et percutante, prouvant qu’en publicité, la meilleure innovation est parfois celle qu’on tient déjà entre les doigts.
À l’heure où chaque marque revendique sa part d’innovation, certaines idées choisissent de prendre le contre-pied. Cette série de visuels print imaginée autour de BIC ne parle ni d’IA générative, ni de data, ni de performance numérique. Elle rappelle, avec humour, qu’un stylo bille reste l’une des technologies les plus fiables du quotidien, même après 80 ans d’existence.
Pensée comme une ghost campaign, cette prise de parole joue volontairement avec les codes du discours tech pour mieux les ramener à une réalité tangible. Une feuille, un stylo, un usage simple, et une signature commune qui traverse l’ensemble des visuels : « De la haute technologie depuis 80 ans ».
Besoin d'une
agence créative ?
- Stratégie / Campagne 360°
- Accompagnement social media
- Activation virale
- Visibilité garantie



Derrière ce concept minimaliste se trouvent Maïlys Ménez (directrice artistique) et Aymeric Lair (concepteur-rédacteur), qui ont choisi d’utiliser une marque iconique comme BIC pour défendre une idée claire et immédiatement compréhensible. Les visuels sont photographiés par Enzo Touboul, dans une mise en scène volontairement sobre, au service du message.
Quand la tech se mesure à l’épreuve du réel
Chaque visuel repose sur une situation universelle. Une encre qui coule sur la feuille devient une « fuite de données ». Une phrase écrite à la main, corrigée en rouge, oppose la perfection supposée de l’IA au plaisir très humain de voir quelqu’un corriger une faute. À chaque fois, le stylo BIC est au centre, non pas comme un objet figé, mais comme un outil vécu, imparfait et profondément ancré dans le quotidien.
La campagne évite toute démonstration inutile. Elle ne cherche pas à expliquer pourquoi le stylo fonctionne, mais à montrer comment il s’inscrit dans nos gestes les plus simples, ceux que la technologie tente parfois de remplacer.
Un humour basé sur l’usage, pas sur la nostalgie
L’un des visuels les plus parlants montre un capuchon de stylo mâchouillé, accompagné de la phrase « Vous pouvez essayer de mâchouiller votre téléphone mais vos dents risquent de s’en souvenir ». Une image immédiatement reconnaissable, qui rappelle que certains objets sont faits pour être manipulés sans précaution, voire malmenés.
Ce rapport physique à l’objet devient ici un argument créatif. Là où le numérique promet la sécurité et la performance, le stylo revendique sa simplicité et sa résistance. C’est précisément ce décalage qui donne toute sa force à la signature finale, répétée sur l’ensemble des cinq visuels.
Une ghost campaign pensée comme vitrine créative
Conçue comme un projet de promotion, cette campagne sert aussi de terrain d’expression aux créatifs. En s’attaquant aux grands discours technologiques avec un objet aussi banal qu’un stylo, Maïlys Ménez et Aymeric Lair démontrent qu’une idée simple peut encore créer de l’impact.
Leur univers créatif est à découvrir dans leur book en ligne, qui rassemble cette campagne et d’autres projets : aymericlair.mailysmenez.com.
Une démonstration efficace qu’en publicité, la technologie la plus puissante reste parfois celle que l’on tient déjà entre les doigts.










