Alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 s’apprêtent à captiver des milliards de regards à travers le monde, la Fondation de la Mer a choisi de s’inviter dans cette effervescence médiatique avec une campagne de sensibilisation aussi audacieuse que nécessaire.
Conçue par l’agence Creapills, cette opération détourne les codes visuels et le langage du sport de haut niveau pour nous rappeler une autre urgence planétaire : la survie des océans.

Des slogans choc pour alerter en plein cœur des JO
En s’appropriant le ton des compétitions, la campagne détourne des punchlines inspirées du lexique olympique pour faire passer des messages environnementaux forts. “Il y a des records qu’on ne devrait jamais battre”, “1 cm pour un record c’est peu, pour l’océan c’est trop”, ou encore “Parfois, avoir la médaille d’or c’est la honte” : chaque accroche choque par son contraste entre performance et catastrophe. Même la fameuse devise de Pierre de Coubertin y passe, revisitée en “L’important n’est plus de participer, mais d’agir”.
Un choix stratégique qui permet à la Fondation de la Mer de s’inscrire dans le plus grand événement médiatique de l’année pour alerter sur une réalité trop souvent noyée dans le bruit ambiant : celle de l’état critique des écosystèmes marins.

Un message d’alerte appuyé par des chiffres accablants
Derrière ces slogans se cache une réalité documentée et alarmante. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans. Plus de 90 millions de tonnes de poissons, crustacés et mollusques sont prélevés, entraînant une surexploitation de 34 % des stocks. Le réchauffement des eaux, notamment en Méditerranée et en Manche, s’accélère dangereusement, tandis que la montée des océans, mesurée à +0,45 cm/an à Marseille, dépasse largement les prévisions initiales.
Des données scientifiques trop souvent ignorées, que la Fondation de la Mer rend ici visibles dans l’espace public à travers une campagne choc, au bon moment, au bon endroit.

Une présence massive dans l’espace public
Pour maximiser la portée du message, la campagne bénéficie d’un plan média national de 1500 faces JCDecaux déployées dans toute la France. Un dispositif puissant qui accompagne également des relais presse et magazine, pour diffuser massivement l’alerte là où elle ne devrait jamais être oubliée.
Avec cette campagne créative pensée par Creapills, la Fondation de la Mer s’impose comme une voix forte dans le tumulte des JO, en rappelant que le véritable enjeu collectif est déjà en cours : celui de la sauvegarde des océans.
“Il est temps d’agir.” Un message clair, sans détour. Et pour ceux qui souhaitent faire partie du changement, rendez-vous sur fondationdelamer.org.






Très bonne idée, histoire de faire réagir un peu!
Magnifique idée !!!!!!