La Bretagne a réussi à convaincre Twitter d’adopter son drapeau en emoji

Depuis aujourd’hui, le fameux drapeau noir et blanc est affichable sur Twitter. Actif pendant quatre semaines, de nombreux internautes souhaitent qu’il reste pour toujours. Une opération de communication amusante de la région Bretagne pour faire adopter l’emoji breton au niveau international. 

C’est en utilisant les hashtags #emojiBZH et #GwennHaDu qu’on peut voir apparaître l’émoji du drapeau breton. Uniquement présent sur Twitter, ce projet très sérieux d’émoji a pourtant été déjà présenté à Apple, Google, Facebook, Microsoft, Samsung, IBM et Twitter. (Rien que ça.) Et c’est ce dernier qui a accepté la requête.

À l’origine de ce projet, l’association .BZH qui planche dessus depuis près d’un an et l’agence de communication We Are Social. Avec le soutien de la Région Bretagne, celle-ci a lancé une pétition en ligne en juin 2018 : pour la création de l’émoji du drapeau breton. Lorsque Twitter s’est montré favorable à l’initiative, quel bonheur pour les habitants ! Néanmoins, ils n’ont que 4 semaines pour convaincre Twitter de la pertinence de cet emoji. Et si cette période d’essai se montre convaincante, alors l’émoji devrait rester et peut-être « inspirer » d’autres réseaux sociaux à l’ajouter.

D’ailleurs, l’annonce de l’émoji a fait beaucoup de bruit sur la Twittosphère ce matin. Loïg Chesnais-Girard, le président de la région, a forcément soutenu l’idée, tout comme le Stade Rennais. Enfin, d’ici la fin de la journée, les Bretons unis comptent bien rendre les deux hashtags viraux, en les plaçant en tendance nationale sur Twitter.

Qui sait, cela sera sans doute assez pour persuader le réseau social de garder l’émoji… Enfin, il devra surtout être approuvé par le Consortium Unicode, l’organisme chargé d’harmoniser les différents caractères informatiques (dont les émojis). On verra bien si l’opération de com’ sera payante. Si oui, alors la Corse et la Normandie devrait eux-aussi, tenter leur chance avec leurs drapeaux respectifs. Après tout, pourquoi pas ?