Tesla aime brouiller les pistes. Après les voitures électriques, les lance-flammes et les accessoires improbables, la marque d’Elon Musk surprend encore avec un objet inattendu : une raquette de pickleball vendue 350 dollars. Pas de batterie, pas d’écran, pas de moteur, mais une promesse assumée de performance et de design, fidèle à l’ADN de la marque.

Ce lancement s’inscrit dans une tendance bien connue chez Tesla : transformer chaque incursion hors de l’automobile en événement culturel. Ici, le terrain de jeu n’est plus la route, mais un sport en pleine explosion, devenu ces dernières années un nouveau symbole de la culture tech et lifestyle.

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Quand l’ingénierie automobile rencontre le sport

Pour concevoir cette raquette, Tesla s’est associée à Selkirk, spécialiste reconnu de l’équipement de pickleball. Loin d’un simple exercice de branding, les deux marques revendiquent une véritable collaboration technique, étalée sur plus d’un an. Les équipes ont travaillé sur la géométrie, les matériaux et même l’aérodynamisme de l’objet, en appliquant des méthodes habituellement réservées aux voitures.

Le résultat est une raquette en fibre de carbone, au design allongé et épuré, pensée pour optimiser la vitesse de frappe et la stabilité. Une approche presque excessive pour un sport réputé accessible, mais parfaitement cohérente avec la vision Tesla, où chaque produit devient un manifeste d’ingénierie.

Un objet statutaire plus qu’un simple équipement

Dans un marché où la majorité des raquettes coûtent moins de 100 dollars, le prix de cette édition limitée interpelle. Mais l’objectif semble clair : positionner la raquette comme un objet désirable, presque statutaire. Le pickleball, longtemps associé aux loisirs des seniors, s’est imposé comme un nouveau terrain de networking pour les entrepreneurs et les figures de la tech.

En ce sens, la raquette Tesla, disponible sur le site de la société, dépasse le simple usage sportif. Elle devient un signe d’appartenance à une culture, celle de Silicon Valley, où le design, la rareté et la marque comptent autant que la fonction. D’ailleurs, le stock s’est écoulé en quelques heures seulement, confirmant l’attrait de l’objet bien au-delà des terrains.

Il faut dire que Tesla n’en est pas à son premier coup marketing insolite. Il y a quelque temps, on vous parlait déjà de ce panier pour chat aux allures de Cybertruck, de cette bouteille de tequila au design électrique, ou encore de ces mini-shorts lancés pour troller les investisseurs qui n’avaient pas cru en la marque.

Une stratégie fidèle à l’ADN Tesla

Ce lancement s’inscrit dans la continuité des projets annexes de Tesla et d’Elon Musk, connus pour transformer des produits dérivés en coups médiatiques. Comme le lance-flammes de la Boring Company ou les accessoires siglés Tesla, cette raquette alimente autant la conversation que la collection.

Les réactions n’ont pas tardé à émerger sur les réseaux sociaux, entre fascination, ironie et critiques sur le prix ou la légitimité de la marque dans cet univers. Mais une chose est sûre : Tesla réussit une nouvelle fois à faire parler d’elle sans lancer le moindre véhicule. Et à prouver que, dans son cas, l’innovation passe aussi par le détour.