En Allemagne, environ 84% de la population se dit prête à donner ses organes. Mais ce chiffre est pourtant bien loin d’être représentatif de la réalité car seulement 0,001% les donnerait actuellement, en faisant l’un des pays à avoir le plus bas taux d’Europe. Un constat qui s’explique par le fait que la politique en vigueur est assez complexe pour faire don de ses organes sans registre national officiel de donneurs et une loi qui demande que les personnes témoignent leur engagement explicitement.
Pour sensibiliser les citoyens allemands à exprimer leur souhait de devenir donneurs d’organes, l’association Junge Helden a imaginé une solution des plus atypiques nommées #OPTINK.
Le concept ? Ils ont transformé le traditionnel formulaire de consentement au don d’organes en tatouage gratuit qui fera dorénavant office de preuve explicite.
En collaboration avec l’agence McCann, Junge Helden s’est rapproché du tatoueur berlinois Gara qui a spécialement dessiné le tatouage pour l’initiative avec son style très personnel. Mêlant à la fois forme géométrie et minimalisme, le tatouage représentant un rond et deux demi-cercles est de cette façon très reconnaissable et peut facilement être reproduit par d’autres artistes.
Cette campagne à la fois engagée et insolite permet de mettre en lumière un sujet souvent oublié, qui est pourtant primordial pour sauver des vies. Grâce à ce petit signe distinctif, les personnes le désirant pourront délaisser les longues démarches administratives au profit d’un tatouage, à condition bien évidemment de ne pas avoir la phobie de aiguilles.
Et dans un esprit relativement similaire, nous vous proposons de (re)découvrir la jeune artiste Tran Thi Bich Ngoc qui transforme les cicatrices en tatouages fleuris.