L’idée créative en un clin d’œil
- StopAccidentes détourne les codes des séries à succès pour sensibiliser à la sécurité routière : des affiches ultra–réalistes où une scène d’accident se glisse derrière l’esthétique parfaite d’un thriller.
- Le choc visuel révèle un paradoxe culturel : on réagit massivement à la mort de personnages fictifs, mais on ignore les 1 050 victimes réelles qui disparaissent chaque année sur les routes espagnoles.
- En remplaçant les noms d’acteurs par ceux de véritables victimes, la campagne transforme des posters pop-culturels en mémoriaux modernes, capables de briser l’indifférence et de réhumaniser ces histoires oubliées.
Nous pleurons des personnages fictifs… mais oublions ceux qui disparaissent chaque jour sur la route. C’est le point de départ glaçant d’une campagne espagnole qui détourne les codes des séries à succès pour parler des vraies victimes de la route. Un twist visuel brillant, mais surtout bouleversant, signé StopAccidentes et HeimatTBWA.
En apparence, ce sont des affiches de séries comme on en voit partout. Même cadrage léché, même composition dramatique, même typographie iconique. Sauf qu’en y regardant de plus près, un détail dérange : dans l’image se glisse la scène d’un véritable accident. Et dans les crédits, on ne lit pas des noms de showrunners… mais ceux de personnes réellement mortes sur les routes espagnoles.
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Une campagne qui joue avec la pop culture pour mieux réveiller les consciences
Chaque année, plus de 1 050 personnes perdent la vie dans un accident de la route en Espagne. Et pourtant, ces drames disparaissent immédiatement du débat public. À l’inverse, la mort d’un personnage dans un épisode de série déclenche vagues de commentaires, réactions outrées, memes, threads et hommages en boucle. Le constat est brutal : la fiction imprime plus que la réalité.
StopAccidentes s’attaque frontalement à ce paradoxe. En reprenant les codes visuels des séries les plus regardées, l’organisation force un “double regard” : on pense voir une affiche de thriller… puis la scène d’accident frappe. Ce choc visuel devient un levier d’empathie, une façon de réhumaniser des victimes trop souvent réduites à des statistiques.

Quand les noms sur les affiches ne sont plus ceux des acteurs, mais des victimes
Dans cette série d’affiches, les crédits jouent un rôle crucial. Là où devraient figurer acteurs, réalisateurs et producteurs, on découvre des prénoms : Josep, Pablo, Jessica… Tous décédés lors d’un accident de la route. Une manière de rendre hommage, mais surtout de rappeler que derrière chaque “fait divers” se cache une vie interrompue, une famille brisée.
Ce détournement transforme un format pop-culturel ultra–codé en mémorial moderne. Un geste simple, mais d’une puissance rare.

Une stratégie pensée pour briser l’indifférence culturelle
Avec “Reality Is Worse Than Fiction”, HeimatTBWA\ déjoue volontairement nos réflexes de spectateurs. On s’attend à un contenu divertissant, on tombe sur un drame purement réel. Le décalage crée une tension cognitive immédiate, qui oblige à rester, à lire, à comprendre.
La campagne s’inscrit dans les 25 ans d’existence de StopAccidentes, une organisation fondée par des proches de victimes. Leur mission n’a jamais changé : faire entendre les histoires que la société oublie trop vite.




