Fini le monopole des fumeurs avec les « pauses clopes ». En effet, ce chef d’entreprise n’est pas le seul à s’en être rendu compte : 3 pauses cigarette de 10 minutes chacune par jour… figurez-vous, que cela équivaut à prendre plus de 15 heures de pauses chaque mois et près de 8 jours par an. Une injustice tolérée jusqu’ici, qui pourtant, pénalise les non-fumeurs. Alors, ce même patron a eu une petite idée.
À Swindon, en Angleterre, ce directeur d’agence de recrutement a voulu rééquilibrer la balance entre les deux camps. Pour ce faire, il accorde désormais 4 jours de congés payés de plus à ses salariés non-fumeurs. Don Bryden compte ainsi motiver les autres entreprises à faire de même. Pour lui, c’est une question de respect mutuel et d’égalité pour tous les employés : oui, car la différence de traitement désavantage grandement les non-fumeurs.
Don ajoute : « Je veux m’assurer que ceux qui restent assis et travaillent pendant que d’autres prennent leur pause cigarette reçoivent une sorte de compensation. » Pourtant, Don est lui-même fumeur. Mais cela ne l’empêche pas de réfléchir et d’en conclure que les pauses cigarette font perdre beaucoup de temps de travail à ses employés. D’ailleurs, si vous vous demandez, ses employés (aussi bien fumeurs que non-fumeurs) ont totalement adhéré à son idée et personne ne s’oppose à ce nouveau règlement.
Bien évidemment, Don souligne qu’il n’interdit pas les pauses. Néanmoins, celui-ci est prêt à soutenir les salariés qui essaient d’arrêter de fumer. Le petit plus ? Le patron offre un jour de congé pour tout employé qui ne fume plus, pendant 3 mois. Au bout de 6 mois sans tabac, là, ce sont deux jours de congés. À ce propos, Don renchérit : « N’oubliez pas, un lieu de travail plus sain rend les gens plus heureux ».
Le mesure pourrait-elle passer en France ? Ou est-ce que les Français tiennent trop à coeur leurs « pauses café-clopes » ? En tout cas, sachez qu’au Japon, le concept est déjà mis en place dans certaines entreprises depuis longtemps, comme nous vous en parlions dans cet article en novembre 2017.