Durant longtemps, la pollution des océans par les eaux usées a été ignorée au point que plusieurs milliards de litres ont été déversés sans traitement, entraînant des effets irréversibles sur la faune marine et présentant des risques pour la santé des humains.
Pour dénoncer ce fléau et lutter contre, le studio de création londonien Uncommon a lancé l’initiative The Dirty Protest qui se caractérise par l’impression de pétitions avec de l’encre fabriquée à partir d’eaux usées.
Mais avant tout, recontextualisons : si vous l’ignorez, le terme « Dirty Protest » fait initialement référence au refus de se lever. Une manière de protester utilisée durant cinq ans par les prisonniers de l’Armée républicaine irlandaise provisoire et de l’Armée de libération nationale irlandaise détenus en Irlande du Nord et traités comme des criminels.
En collaboration avec les associations Clean Ocean et Ocean Sewage Alliance, Uncommon a donc publié la pétition en ligne accessible sur le site dédié dirtyprotest.org en vue de toucher un million de personnes.
En plus de son souhait de sensibiliser un large public, le studio créatif souhaite aussi imprimer le nom de tous les signataires à l’aide d’une encre sale pour envoyer les pétitions aux responsables politiques.
Et pour continuer autour des projets insolites initiés par Uncommon, rappelez-vous, le studio a fait sensation lors de la dernière Fashion Week avec cette paire de bottes avec des (faux) rats.