À l’instar des concours de photographie organisés un peu partout dans le monde, la première cérémonie en ligne de récompenses d’images générées par des intelligences artificielles organisée par la société Fanvue et les World AI Creator Awards, aura lieu le vendredi 10 mai 2024.
Alors que l’annonce fait déjà grincer des dents, l’événement compte aller encore plus loin avec la catégorie “Miss IA” qui mettra en lumière les plus belles femmes générées par l’intelligence artificielle.
Le jury composé de quatre membres : deux personnes réelles, l’entrepreneur Andrew Bloch et l’auteure Sally-Ann Fawcett, et deux influenceuses virtuelles nommées Aitana Lopez et Emily Pellegrini. Ces dernières se baseront sur trois critères : les compétences techniques de leur créateur, la taille de leur audience et leur apparence.
L’inscription est gratuite sur le site miss-ai.webflow.io tandis que les créateurs à l’origine de ces portraits de femmes virtuelles devront au minimum avoir 18 ans et savoir utiliser au moins deux outils d’intelligence artificielle pour participer. À la clef : 4600 euros de gain et 7400 euros de sponsoring.
Voici Aitana Lopez, une influence 100% virtuelle
Un coup marketing inédit qui n’est pas vu d’un bon œil, notamment à cause des stéréotypes et des clichés de beauté que véhiculent ces images de femmes virtuelles. Toutefois, la jurée Sally-Ann Fawcett tente tout de même, de défendre le concours en mettant en avant la volonté de l’événement de changer la perception que l’on peut avoir sur ces représentations virtuelles. Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Il ne s’agit pas d’avoir des fesses, des seins et des silhouettes fantaisistes. (…) Les créateurs ont la possibilité de changer la perception qu’a le public des femmes dotées d’IA et j’espère jouer un rôle à cet égard en sélectionnant une gagnante qui représente le monde moderne
Sally-Ann Fawcett, historienne des concours de beauté
Une initiative qui va à contre-courant des engagements actuels des marques comme en témoigne la dernière campagne brillante de Dove qui vise à détruire les stéréotypes de l’IA.
Cela rapporte plus de faire des femmes car les hommes payent. Sinon, ce serait de hommes. Il doit d’ailleurs en avoir de façon plus marginale.
Je ne suis pas un canon de beauté mais quand je vois un homme qui s’entretient, plutôt que de le jalouser, je m’en inspire pour me motiver à faire du sport par exemple.
Il faudra probablement trouver un juste milieu. C’est un peu le problème des photos Instagram en général… Même la déco et le rangement est faussée. On pousse le bordel en dehors du cadre et on nettoie le coin photographié.
Miss IA : impossible !