Aux États-Unis, le monde littéraire est frappé depuis quelques mois par une large vague de censure qualifiant plus d’une centaine d’ouvrages comme inadaptés pour les bibliothèques publiques et scolaires. Afin de lutter contre ce qu’elle présente comme une attaque à la liberté d’expression, la romancière Margaret Atwood et la maison d’édition Penguin Random House ont créé une édition originale de son œuvre la plus célèbre, Handmaid’s Tale (connue sous le nom de « La Servante écarlate » en France). Sa particularité ? Le livre est impossible à brûler.
Publié pour la première fois en 1996, Handmaid’s Tale a été fortement critiqué et même interdit dans certains endroits durant plusieurs décennies. En signe de protestation, l’auteure a publié une vidéo dans laquelle on la voit utiliser un lance-flammes en direction de son livre. Et d’une façon totalement impensable, il parvient à résister aux flammes grâce à sa composition à partir de matériaux ignifuges permettant une totale résistance au feu.
Ainsi du 23 mai au 7 juin, le livre ininflammable sera mis aux enchères par Sotheby’s New York et le prix est déjà estimé entre 50 000 et 100 000 dollars. L’intégralité des bénéfices sera reversée à l’organisation PEN America qui œuvre en faveur de la liberté d’expression aux États-Unis et dans le monde.
Pour en savoir plus sur cette opération marketing surprenante, vous pouvez vous rendre sur le site dédié unburnablebook.com. Et pour rester dans la thématique, nous vous parlions il y a tout juste un an d’un autre étonnant succès en librairie : le livre Burn after writing dévoile un concept original puisque vous devez… le brûler après usage. Le marketing, tout feu tout flamme.