À l’adolescence, exprimer ses limites peut être un vrai défi. Entre la pression des réseaux sociaux, le besoin de s’intégrer et la peur du regard des autres, beaucoup de jeunes ont du mal à dire “non” ou à poser leurs propres barrières. Pour répondre à cette problématique cruciale, Our Watch, l’organisme australien de prévention de la violence faite aux femmes, a lancé un projet aussi ludique qu’essentiel : Comfort Zone, un jeu de société interactif développé avec l’agence DDB Group Melbourne.
Ce jeu de société propose une approche innovante de l’éducation au respect, à la confiance et au consentement. Le jeu invite les adolescents à explorer leurs ressentis autour de diverses situations du quotidien, en leur permettant de dire ce qu’ils ressentent vraiment, sans pression ni jugement.

Un jeu conçu pour libérer la parole et encourager l’écoute
Le fonctionnement est simple et efficace : chaque joueur pioche une carte-situation, ajuste un curseur selon son niveau de confort, puis révèle sa réponse en faisant glisser un onglet. Une mécanique tactile qui favorise l’échange, la surprise… et surtout des discussions honnêtes et bienveillantes.
Un outil pédagogique qui parle le langage des jeunes
Pensé comme un mélange entre jeu de société et outil d’expression, le jeu adopte les codes des jeunes générations : interface physique agréable, ton détendu, design attractif… mais aussi version numérique en ligne et filtre TikTok interactif. Résultat : un dispositif transgénérationnel, aussi utile en salle de classe qu’à la maison.
La campagne s’accompagne également d’une série de podcasts TikTok, où des célébrités et créateurs de contenu jouent en duo au jeu en direct. Ces échanges spontanés montrent à quel point la zone de confort de chacun est unique, et combien il est important d’en parler librement.
Lutter contre la violence en créant une culture du respect
À travers ce projet, Our Watch ne cherche pas à “faire la morale”, mais à équiper les jeunes avec des outils pour mieux se connaître, communiquer leurs limites, et poser les bases de relations saines et égalitaires.
Pour Giles Watson, directeur exécutif de la création chez DDB Group Melbourne :
“Les jeunes ne veulent pas qu’on leur fasse la leçon, mais ils veulent parler. Sous couvert de jeu, Comfort Zone est un outil puissant conçu pour changer les comportements.”
Une ambition éducative à long terme
Au-delà de l’impact immédiat sur les jeunes, l’objectif de la campagne est clair : intégrer Comfort Zone dans les programmes d’éducation aux relations respectueuses à l’échelle nationale en Australie. Une manière durable de renforcer la prévention des violences, dès le plus jeune âge, à travers une pédagogie basée sur l’écoute et la participation active.
Pour découvrir la version numérique avec la série et le filtre TikTok, rendez-vous sur le site dédié.
Et dans un registre similaire, on vous invite à (re)découvrir le harcèlomètre : un outil pour repérer et combattre le harcèlement scolaire, qui touche environ 6% des collégiens en France.





