Tandis qu’il y a énormément de débats sur le plastique mais surtout, à propos d’où il finit sa route ; beaucoup moins d’attention est portée sur son origine. Pour la designer interdisciplinaire Charlotte McCurdy, notre focus actuel sur la réduction des déchets et sur la biodégradabilité relève davantage d’une solution « pansement » temporaire, qui nous fait manquer la corrélation entre les plastiques communs et le changement climatique.
Je vois un futur où les immeubles qui nous abritent et nos t-shirts ont un impact qui n’est pas négatif pour l’atmosphère et où les individus se sont ré-engagés dans cette cause du changement climatique, parce qu’ils le visualisent. »
Ses premières expérimentations l’ont mené à développer un plastique naturel, à base d’algues, qu’elle a été capable d’utiliser pour créer un imperméable. Le travail de Charlotte fait partie des nombreuses avancées qui arrivent dans les milieux de la biotechnologie et de la chimie catalytique. Pour la prochaine étape de son projet, Charlotte travaille également sur un livre qui met en lumière toutes ces avancées, justement, ainsi que toutes les personnes qui innovent dans ce domaine.
« Nous sommes sur le bord d’une révolution mais nous n’avons pas encore le vocabulaire pour » annonce Charlotte. Ce qui n’est pas surprenant quand on voit le jargon technique nécessaire pour expliquer l’idée. En bref, une initiative bonne pour la planète et qui sait … qui remplacera peut-être d’ici quelques années nos imperméables. Qu’en pensez-vous ?
Imaginé par : Charlotte McCurdy
Source : core77.com