L’artiste Greg Olijnyk crée des sculptures de science-fiction entièrement en carton

À Melbourne, l’artiste Greg Olijnyk fait sensation avec ses sculptures futuristes entièrement fabriquées à la main à partir de chutes de carton, de colle, de cure-dents… et de beaucoup d’imagination. Gratte-ciels dystopiques, insectes mécaniques ou usines rétrofuturistes : cet ancien graphiste a trouvé dans le carton un terrain de jeu infini, mêlant science-fiction, architecture et artisanat d’exception.

Depuis 2017, il donne vie à un univers visuel unique en détournant ce matériau modeste qu’est le carton. Dans son atelier, chaque pièce est entièrement construite à la main, sans aucun recours à l’impression 3D ou à des outils automatisés. Seuls des scalpels, des LED, un peu de fil de fer et beaucoup de patience lui permettent de créer des œuvres aussi spectaculaires que “Dream Factory”, “Ascension” ou ses célèbres insectes robotiques.

Des sculptures minutieuses au croisement de l’art et de la science

Ces derniers, par exemple, sont équipés de membres articulés, de lumières intégrées et parfois même de petits moteurs ou panneaux solaires, faisant de chaque sculpture un objet vivant… ou presque. Loin d’une approche figée, l’artiste conçoit ses œuvres comme des machines dormantes, prêtes à s’activer à tout moment.

Une esthétique rétrofuturiste aux influences marquées

Nourri par les récits de science-fiction de son enfance, Greg Olijnyk revendique des inspirations issues d’artistes comme Syd Mead, Michael Whelan ou Chris Foss, mais aussi d’univers steampunk ou cyberpunk. À travers ses constructions, il imagine un futur rêvé à la fois technique et poétique, où les machines ne sont pas froides, mais empreintes d’une forme d’humanité.

Son matériau fétiche ? Le carton brut, qu’il choisit de ne jamais peindre. En conservant sa teinte naturelle, il met en valeur la texture, les volumes et les détails, tout en rendant hommage au caractère imparfait et vivant du geste artisanal. Chaque imperfection devient ainsi un élément du récit, une trace du temps et du travail.

« La Libellule »

Une passion née d’un besoin de revenir au tangible

Après trois décennies passées derrière un écran en tant que designer graphique, Greg a ressenti le besoin de se reconnecter à la matière et au réel. Le carton, peu coûteux et malléable, s’est imposé comme un médium accessible, durable et étonnamment expressif.

Aujourd’hui, il partage ses créations sur Instagram, où il rassemble une communauté de passionnés fascinés par la richesse de son univers. Certaines de ses œuvres sont d’ailleurs visibles dans des galeries à Melbourne ou disponibles à la vente sur son site.

Et dans un esprit tout aussi créatif, nous vous invitons à (re)découvrir les sculptures mécaniques d’animaux en matériaux recyclés de Jordan Sprigg.

« Hélibot »

« La Chaîne de montage »

« Robot n°1 »

« Rêves chimériques »

« Speedybot »

« Alan »

« L’Unibot »

« Le Vesbot »

« L’Observateur »

« L’Enclos »

« DvG 2.0 »

« Mecha »

« Le Capitaine »

« Le Passage du Nord »

« Ascension »

« F-Bomb »

« Le Tenement »

« Les nouveaux voisins »

« L’Usine à rêves »

« Structure à usage inconnu »

« Prototype 1 »

« Prototype 2 »

« Neil »

« Mécanisme d’origine inconnue »

« Assemblée des Tour oubliées »

« Cube Escher »

« En panne d’essence »

« Chenilles »

« Voler »

« Fourmis »

« Histoires étonnantes »

« Sans titre »

« Mattybot »

« Les suspects inhabituels »

« Les nouveaux voisins du 5ème siècle »

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