Dans les rues de Paris, Dawal aime s’attarder là où personne ne regarde : sur les éclats de peinture, les fissures et les imperfections des murs. Loin de les considérer comme de simples traces d’usure, il les transforme en toiles miniatures. Chacune devient le point de départ d’un univers onirique et coloré, où surgissent des personnages étranges, des symboles cachés et une poésie inattendue.
Ces fresques minuscules, teintées d’humour et de surréalisme, invitent les passants à changer de regard sur la ville. Là où d’autres voient des murs abîmés, Dawal imagine des fenêtres ouvertes vers d’autres mondes.
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Un univers riche en symboles et en ironie
Depuis ses débuts dans les friches lilloises puis lors de nuits passées à peindre à Athènes, Dawal a développé un style très personnel : une figuration libre, foisonnante de détails et traversée de thèmes récurrents comme la technologie, le temps ou l’enfance. Ses œuvres portent souvent une touche d’ironie ou d’humour, comme une façon de questionner la société et ses contradictions tout en gardant une légèreté visuelle.
Du graffiti au surréalisme narratif
Autodidacte, il a commencé dans la rue, influencé par la culture hip-hop et le plaisir de peindre entre amis. Mais rapidement, ses personnages ont pris le pas sur les lettrages et ses compositions se sont chargées d’une profondeur symbolique. Ses fresques urbaines et ses toiles acryliques explorent un imaginaire surréaliste, nourri autant par ses lectures de science-fiction que par les univers de Magritte ou Dalí.
De la rue aux galeries
Aujourd’hui installé à Paris, Dawal partage son temps entre les murs et son atelier au Shakirail. Ses expositions, comme Enfantillages à la galerie Artistik Rezo, lui permettent de décliner son univers à travers peintures, dessins et même sculptures. Une série de “soldats de plomb” réalisée avec l’artiste Fayalu témoigne de cette envie constante de varier les supports et de donner vie à ses personnages sous de nouvelles formes.
L’évasion comme moteur
Ce qui relie toutes ses créations, qu’elles soient miniatures ou monumentales, c’est cette quête d’évasion de l’esprit. Dawal cherche à transporter celui qui regarde dans une narration parallèle, à lui offrir un instant suspendu entre rêve et réalité. Une démarche sincère, nourrie de spontanéité et de rigueur, qui fait de ses œuvres des fenêtres ouvertes sur des mondes à la fois étranges, tendres et profondément humains. Pour suivre l’artiste et découvrir plus son univers, suivez-le sur Instagram.
Si vous aimez ce genre de street artiste qui hacke la ville avec créativité, vous allez adorer le Lyonnais Ememem qui répare les trottoirs et les routes avec des mosaïques.
