Faire de l’art avec des déchets plastiques : l’initiative n’est pas nouvelle mais notre artiste du jour le fait sans aucun doute de la manière la plus poétique possible. William Amor, un artiste engagé basé à Paris, se destinait au départ pour une carrière de botaniste. Depuis le plus jeune âge, il voue une véritable passion pour l’esthétisme de la Nature et pour les plantes.
Après avoir entamé une carrière de paysagiste, il se lance finalement dans le monde de la communication et commence à travailler en agence. En 2015, il fait la rencontre de Virginie Seguin qui lui propose de décorer la piscine de sa galerie Villa Cap Arts, dans le sud de la France, avec 400 fleurs en plastique. C’est là que son projet « Les créations messagères » est né.
Car oui, William Amor possède un style propre et une manière d’exercer son talent artistique très particulière. Sa passion : détourner les déchets plastiques qui polluent les rues pour en faire de superbes fleurs colorées plus vraies que nature. Des créations pleines de poésie qui ont aussi pour objectif, vous l’avez deviné, de faire passer un message fort au sujet du respect de l’environnement. Il s’exprime au sujet de ses créations :
Les créations messagères, c’est une marque conteuse d’histoires et porteuse de sens. Mes créations florales, nées de la métamorphose de la pollution plastique, se transforment en variétés botaniques messagères de valeurs. Je n’achète pas de matériau, je récupère ce qui est destiné à être jeté.
Et c’est avec beaucoup de délicatesse que l’artiste donne une seconde vie à ces déchets plastiques qui deviennent de formidables objets de décoration. Sa première fleur en plastique a été l’anémone. Depuis, William Amor a pu en réaliser d’autres, comme le coquelicot, le pavot bleu d’Himalaya, le camélia et plus récemment le ginkgo biloba. Vous trouverez plus d’informations sur la page Facebook du projet « Les créations messagères ».
Et si le sujet vous interpelle, vous pouvez également en profiter pour découvrir l’initiative du studio créatif The New Raw en Grèce qui transforme les déchets plastiques des citoyens en mobilier urbain.