Bali : un Boeing abandonné transformé en villa de luxe avec piscine

En haut de la falaise située sur les côtes de Pecatu à Bali, un avion semble s’être littéralement crashé mais détrompez-vous. Cet ancien Boeing 737 de la compagnie indonésienne Mandala Air a été racheté en 2021 par un entrepreneur russe prénommé Félix Demin. La raison d’une telle folie ? Il s’est lancé le défi de le transformer en villa de luxe.

Depuis la crise sanitaire, l’île indonésienne souffre d’une chute importante du tourisme puisqu’elle n’a pas réouvert ses frontières durant plus de deux ans. Pour attirer de nouveau l’attention des touristes, le passionné de voyage a ainsi racheté la carcasse de l’avion qui allait être envoyée en Chine pour être recyclée.

Son nouveau propriétaire ayant la folie des grandeurs, il aura fallu pas moins d’une douzaine d’ouvriers et une semaine de dur labeur pour l’assembler en haut de la falaise surplombant la mer, avant d’entamer la rénovation.

Défini comme le premier hôtel de luxe à l’intérieur d’un avion de ligne, il dispose de deux chambres avec lits king-size, d’un parking, d’une piste d’atterrissage pour hélicoptère, le cockpit est devenu une salle de bain avec baignoire circulaire en pierre tandis que l’une des ailes s’apparente à un jardin suspendu au-dessus d’une piscine à débordement.

La villa-jet de luxe peut dès à présent être louée pour profiter d’une vue imprenable sur l’océan Indien en réservant sur le site de l’agence de voyage Expedia. En fonction de la période, le prix minimum est d’environ 6780 euros la nuitée.

Outre le fait que ce projet colossal s’adresse à une certaine clientèle, pas sûr que celui-ci soit en totale adéquation avec les enjeux environnementaux actuels. Ce sentiment est d’ailleurs partagé par la population locale qui craint qu’un tel engin puisse avoir des conséquences nuisibles sur la nature et les littoraux à long terme.

Cette initiative pharamineuse nous rappelle d’ailleurs sensiblement le Sky Cruise, ce concept fou d’avion-hôtel de 5000 passagers qui n’atterrit jamais.

Crédits : Félix Demin
Crédits : Félix Demin
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Crédits : Félix Demin
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