Pour dénoncer les conditions de travail dans les usines textiles des pays en développement, l’artiste Igor Dobrowolski a eu l’idée de sensibiliser avec des affichages sauvages… bouleversants.
S’il est facile de tomber sur la dernière publicité Zara et H&M, il est souvent plus difficile d’ouvrir les yeux sur les tragédies du monde moderne… à l’image de celles que connaît le Bangladesh avec l’industrie du textile. Véritable eldorado des grandes marques pour les coûts de fabrication peu élevés, ces usines sont un véritable enfer pour ceux qui y travaillent et les chiffres pourraient se confondre avec ceux d’un champ de bataille : 1 134 morts en 2013 dans l’effondrement de l’usine textile Rana Plaza, 30 morts dans l’explosion d’une autre en 2016, 10 morts dans un 3ème lieu de production en 2017… et on préfère s’arrêter là pour l’énumération.
Pour sensibiliser à ces drames qui ne font pas la Une de nos média, le street artiste Igor Dobrowolski a eu l’idée de placer la vérité en face des yeux… dans la rue. Il a réalisé des affichages sauvages qui détournent les publicités des grandes marques en jouant sur des images et des accroches chocs du type « Don’t worry, consume » (« Ne t’inquiète pas, consomme »).
Ces affiches ont été placardées dans les rues de Varsovie en Pologne dans la plus grande illégalité… en espérant que la puissance du web et des consommateurs puissent ouvrir les yeux sur les conditions de travail déplorable des pays en développement. Une idée qui n’est pas sans rappeler celle de l’artiste italien HOGRE qui a utilisé plus ou moins les mêmes techniques pour dénoncer les dérives de notre société.
Imaginé par : Igor Dobrowolski
Source : boredpanda.com
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