L’idée créative en un clin d’œil

  • La Fondation pour le Logement détourne Les Trois Petits Cochons dans un film d’animation narré par Jamel Debbouze, pour dénoncer le mal logement à l’approche de l’hiver.
  • Le conte est réinterprété de façon réaliste, où le froid et la tempête remplacent le Grand Méchant Loup, faisant écho au quotidien des personnes sans abri.
  • Pensée pour toucher petits et grands, la campagne mêle émotion et pédagogie pour rappeler l’ampleur du mal logement en France et inciter à soutenir concrètement l’action de la Fondation.

Quand un conte pour enfants devient un miroir brutal de notre époque. Alors que l’hiver s’installe, la Fondation pour le Logement lance une nouvelle campagne de sensibilisation en détournant Les Trois Petits Cochons, racontés par Jamel Debbouze.

À travers un film d’animation aussi accessible que percutant, l’association transforme une histoire familière en message social fort. Car ici, le danger ne s’appelle plus le Grand Méchant Loup, mais le froid, la pluie et la tempête. Autrement dit, l’hiver tel qu’il est vécu par des milliers de personnes sans abri.

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Quand le conte affronte le réel

Réalisé par Zheping Xu et Yijia Cao, le film revisite le célèbre récit en l’ancrant dans une réalité contemporaine. Les trois cochons ne chantent plus. Ils subissent. La maison de paille s’envole, celle de carton s’effondre sous la pluie, et le deuxième cochon, presque résigné, semble déjà habitué à voir son abri disparaître.

Ce détail change tout. Là où Disney misait sur l’exagération et l’humour, cette version installe une fatigue, une lassitude, une répétition qui évoque le quotidien des personnes mal logées. La narration de Jamel Debbouze, tantôt légère, tantôt grave, accompagne ce glissement du conte vers le témoignage.

Le Grand Méchant Hiver comme antagoniste

Dans cette adaptation, l’ennemi n’est plus un personnage mais une saison. Le froid devient une menace constante, invisible mais implacable. Une manière simple et efficace de rappeler que pour les sans-abri, l’hiver n’est pas une parenthèse poétique mais une épreuve de survie.

La Fondation pour le Logement en profite pour rappeler des chiffres qui donnent un poids brutal au récit. En France, 4,2 millions de personnes sont mal logées, et des milliers d’enfants dorment dehors chaque nuit. Des données qui transforment la morale du conte en constat social.

Une narration pensée pour tous les publics

Animé par Passion Paris et mis en son par La Cuisine, le film adopte un ton volontairement universel. Les enfants y reconnaissent une histoire qu’ils connaissent. Les adultes en perçoivent la portée politique et humaine.

C’est là que la campagne trouve sa force. Elle ne choque pas frontalement. Elle raconte, elle suggère, elle fait réfléchir. Et surtout, elle rappelle que tout le monde ne peut pas “construire une maison en dur” pour se protéger seul.

Transformer l’émotion en action

En filigrane, la campagne s’inscrit dans l’appel aux dons de fin d’année de la Fondation. Un rappel utile accompagne le message. Les dons sont défiscalisés à 75 %, ce qui permet de soutenir concrètement l’hébergement des personnes sans abri durant l’hiver.

Avec ce film, la Fondation pour le Logement prouve une nouvelle fois que les récits les plus simples sont parfois les plus puissants. Car derrière ces trois petits cochons, c’est toute une société qui est invitée à se demander comment elle protège les plus fragiles quand la tempête arrive.

Et pour prolonger cette réflexion sur la façon dont les récits populaires peuvent porter des messages sociaux forts, découvrez aussi ce film de Noël brésilien poignant qui brise le silence sur les mots qui blessent au sein des familles.