À Toronto, les passants ont eu une drôle de surprise : de nouveaux panneaux « Bienvenue dans la vraie taille de Toronto » ont surgi bien au-delà des limites de la ville. Une initiative choc signée SOFIAC et l’agence LG2, qui repousse les frontières, au sens propre comme au figuré, pour sensibiliser à un problème invisible : l’empreinte carbone des bâtiments industriels et commerciaux.
Cette opération, menée dans l’une des plus grandes métropoles canadiennes, repose sur une idée puissante : si les villes étaient mesurées selon leurs émissions de gaz à effet de serre plutôt qu’en kilomètres carrés, elles seraient jusqu’à 400 fois plus grandes. Une façon concrète de rendre perceptible ce qui ne l’est pas, et de rappeler que derrière chaque façade, chaque tour de verre ou chaque entrepôt, se cache un enjeu environnemental majeur.
Passez à l’action
avec Creapills
- Stratégie de communication 360°
- Accompagnement social media
- Activation virale
- Visibilité garantie
Une campagne qui redéfinit les limites de la conscience écologique
Avec cette campagne baptisée « La vraie taille des villes », SOFIAC et LG2 ont transformé un sujet souvent abstrait en une démonstration visuelle spectaculaire.
Des panneaux d’entrée de ville ont été installés aux abords de Toronto pour marquer cette expansion symbolique, tandis qu’une vidéo documentaire de l’opération circule sur les réseaux sociaux. En parallèle, une carte interactive développée par REF permet de visualiser la « vraie taille » de plusieurs grandes villes, Toronto, Montréal, Moncton, Vancouver et même Paris, selon l’impact carbone de leurs bâtiments.
« Les bâtiments sont mesurés en pieds carrés, mais leur impact est mesuré en tonnes de GES, une unité abstraite pour la plupart des gens. Notre défi était de rendre ces émissions concrètes et tangibles », explique Martin Charron, directeur de création chez LG2.
Le concept repose sur une dissonance territoriale volontaire, qui crée un effet de choc et pousse à la discussion : plus la ville est énergivore, plus elle s’étend virtuellement.
Une approche B2B audacieuse pour une mission environnementale
Pour SOFIAC, entreprise pionnière du financement de la décarbonation au Canada, cette campagne marque un tournant. « La communication B2B est souvent un peu beige. Mais quand on est une solution aussi innovante que SOFIAC, on a besoin d’une approche plus spectaculaire et plus conversationnelle pour susciter le passage à l’action », confie Florent Moignard, directeur marketing et communication.
Le message est clair : la décarbonation n’est plus une option, mais une responsabilité partagée. Et SOFIAC s’impose comme le partenaire clé pour la rendre possible. Son modèle d’affaires unique au Canada finance 100 % du coût des projets de transition énergétique des entreprises, levant ainsi tous les freins financiers et techniques à l’action.
Rendre visible l’invisible
En redessinant les frontières des grandes villes canadiennes, SOFIAC et LG2 réussissent un pari rare : rendre visible l’invisible. L’opération transforme les émissions de CO₂ en expérience tangible, provoquant à la fois surprise, réflexion et engagement.
Un geste symbolique, mais nécessaire, pour rappeler que le changement climatique ne s’arrête pas aux limites des villes.
