Quand la haute horlogerie devient spectacle vivant. Avec sa nouvelle montre Tambour Bushido Automata, Louis Vuitton franchit un cap en alliant mécanique de précision et narration culturelle. Troisième opus de sa série de montres à automates, cette création spectaculaire rend hommage aux valeurs du bushido, le code d’honneur des samouraïs japonais, dans une pièce d’exception aussi visuellement envoûtante que technologiquement complexe.
Une montre qui raconte une histoire… en 16 secondes
Après avoir exploré les symboles européens de la vanité avec la Carpe Diem et l’art chinois des masques avec l’Opera Automata, Louis Vuitton poursuit son périple artistique au Japon. La Tambour Bushido Automata incarne l’esprit du samouraï : loyauté, discipline, courage… mais aussi puissance esthétique.
Conçue dans les ateliers de La Fabrique du Temps Louis Vuitton, la montre s’anime littéralement sur demande. Une pression sur un bouton déclenche une séquence de cinq animations, orchestrée par le calibre maison LV 525. Le temps se lit alors sur le casque d’un samouraï sculpté, tandis qu’un katana stylisé glisse pour indiquer les minutes.
Mais le plus saisissant reste l’évolution du masque : ses traits se tendent, ses yeux s’affûtent, sa mâchoire s’ouvre pour laisser apparaître l’inscription “Bushido” en rouge vif… un ballet mécanique hypnotique qui transforme le cadran en véritable théâtre horloger.
L’excellence artisanale au service d’un récit
Chaque élément de la montre a été pensé pour évoquer les traditions japonaises. Le boîtier en titane et platine, d’un diamètre de 46,8 millimètres, est entièrement gravé et émaillé, représentant un samouraï en voyage, le mont Fuji et un soleil rouge en arrière-plan. Même le fond du boîtier est décoré d’un yokai en laque rouge, en écho à la créature mythique qui anime le cadran.
Le travail d’émaillage et de gravure, mené par les maîtres artisans de la Fabrique des Arts, est tout simplement vertigineux : plus de 140 heures de gravure et 120 heures d’émaillage ont été nécessaires. Le résultat ? Des volumes, des textures et des détails d’une expressivité inégalée, comme en témoigne le menpo (masque facial) du samouraï, ou le shikoro (protection de nuque) orné de fleurs Monogram de la Maison.
Un chef-d’œuvre d’art mécanique (très) limité
Cette montre est une œuvre d’art en mouvement. Produite à seulement 20 exemplaires dans le monde, elle sera proposée à un prix avoisinant les 900 000 dollars (soit 790 000 euros). À ce niveau de rareté et de sophistication, il ne s’agit plus d’un simple garde-temps, mais d’un manifeste horloger où chaque seconde animée devient une expérience.
L’occasion idéale de vous partager la dernière création de Louis Vuitton, qui pour Pâques, a transformé son iconique sac Œuf… en chocolat.
