Dévoilée pour la première fois lors de la dernière Fashion week de Milan, les semelles imaginées par la designer Kiki Grammatopoulos pourraient bien être en phase de redonner un peu de verdure aux grandes villes. On vous explique.
Dans le cadre de son projet Rewild the Run, sa créatrice a eu à cœur de mêler effort physique et impact écologique. C’est alors de ce postulat plutôt étonnant que sont nées les semelles adaptables dont la spécificité est qu’elles sont capables de semer des graines lorsque l’on se déplace.
Elles sont ainsi munies de minuscules crochets permettant de s’accrocher à la terre afin de créer un phénomène dit épizoochorie qui par définition, est un mode de dispersion des graines par transport grâce au plumage ou pelage des animaux.
Concernant leur conception, elle revêt un matériau lourd qui a permis de créer une plateforme amovible et s’adaptant à diverses formes de sneakers. Cette initiative des plus insolites offre une occasion d’allier mode et environnement, qui sont pourtant deux univers parallèlement opposés. Ainsi, la créatrice espère toucher davantage de marques pour les inviter à englober une dimension environnementale dans leur processus créatif.
Et dans un esprit similaire, souvenez-vous récemment nous vous présentions la 1ère chaussure “sans empreinte carbone” qui utilise de la laine régénérative.