Les idéaux et autres canons de beauté féminins qu’on nous vend partout ne sont pas toujours la réalité. Surtout lorsqu’on sait que la majorité des femmes ne font pas une taille 36, ni un 95D. Lorsqu’on part de ce constat, on peut essayer de voir plus loin que ce que la publicité nous montre et commencer à apprécier la beauté au quotidien. Pour être « belle », une femme n’a pas besoin d’avoir la peau lisse et retouchée. Et c’est ce que tient à nous prouver cette photographe, avec ces clichés délicats.
Habituées au maquillage et autres engins de torture, les femmes d’aujourd’hui ont souvent du mal à elles-mêmes se défaire des attentes sociales. Parmi l’une des plus fréquentes : avoir une peau de pêche, douce et sans imperfections. Mais pour les milliers de femmes souffrant d’acné et d’eczéma, comment parvenir à s’aimer, en étant bombardées de clichés parfaits au jour le jour ? La photographe Sophie Harris-Taylor a souhaité explorer cette réflexion avec son projet photo, intitulé « Epidermis ».
Elle-même atteinte de problèmes de peau très jeune, Sophie a eu honte et s’est sentie embarrassée toute sa vie. Mais au fur et à mesure, elle a appris à vivre avec. Comme ces femmes, qu’elle sublime dans son projet, en les photographiant au naturel, sans artifices ni maquillage. Le résultat ? Des photos émouvantes et puissantes, qui nous évoquent des femmes fortes et indépendantes qui s’assument, qui s’aiment.
L’occasion de découvrir des visages qu’on ne croise pas souvent, car cachés sous des couches de fond de teint. La norme sociale définie par les images qui nous entourent nous inculque que ce type de peau n’existe pas. Alors que si. C’est juste qu’on ne le voit pas, la plupart du temps. Ces problèmes de peau peuvent surprendre, mais ils rendent la personne unique. Et ça, c’est beau.
Pour plus d’informations sur Epidermis ou sur la photographe qui porte ce projet, on vous invite à visiter son site officiel. Et pour aller plus on loin, on vous recommande cet article sur un photographe qui remet en question le sujet de l’épilation, ou encore ce projet photo qui casse les codes pour inciter les marques à travailler avec des modèles atteints de Trisomie 21.