Les tableaux de l’artiste anglais Lee Wagstaff risquent de vous donner une drôle d’impression. Si vous vous tenez éloigné de ses créations, vous pourrez voir des visages ; mais rapprochez-vous et vous n’en distinguerez bientôt plus les traits. Ce maître du surréalisme, aujourd’hui basé à Berlin, prend un malin plaisir à jouer avec les formes géométriques pour y créer une double œuvre d’art en y intégrant des visages hypnotiques.
Après des études d’art à Londres et à Kyoto, ce peintre touche à tout a aussi réalisé des autoportraits photographiques et des œuvres en graphite qui lui ont permis d’exposer dans le monde entier. Partageant son art depuis plus de 30 ans, il est d’ailleurs le premier artiste occidental à avoir exposé au Village d’Art de Kobe au Japon.
La force de Lee Wagstaff réside dans sa capacité à modeler les motifs géométriques afin de créer un tourbillon de formes et de confusion dans l’esprit du spectateur. A la frontière entre pop art et surréalisme, ces motifs sont les éléments centraux de ses peintures à l’huile. En jouant avec la position, l’épaisseur et la couleur plus ou moins foncée des formes, il parvient à créer des images en mouvement de façon à défier la rationalité.
A travers ses peintures hypnotisantes, il utilise l’art comme un moyen de réorganiser le monde qui l’entoure et d’observer l’impact que peuvent avoir ses œuvres et ses idées. Si vous souhaitez en prendre plein les yeux (éloignez-vous et rapprochez-vous), nous vous laissons découvrir ci-dessous ses troublantes réalisations, à retrouver également sur son compte Instagram suivi par 29 000 abonnés.
Comment s’appelle cette technique?