Drôle de coïncidence, à l’occasion de la commémoration du 11 novembre. Depuis le mois d’octobre, le Mémorial Australien de Guerre est devenu le théâtre d’une histoire insolite. À Canberra, les coquelicots, qui étaient disposés sur la tombe du soldat inconnu, disparaissaient depuis quelques temps. Mais qui est le coupable ? Tout simplement… un pigeon.
Oui, il se trouve que l’oiseau volait les fleurs afin de se construire un nid coloré, dans le renfoncement du mur à côté d’un vitrail, à l’intérieur même du Mémorial. Son refuge fleuri a donc été terminé juste à temps pour les commémorations de l’Armistice du 11 novembre. D’ailleurs, le vitrail « choisi » par le pigeon est en réalité celui qui commémore les blessés de guerre. Un hasard que beaucoup sur les réseaux aiment voir comme un signe.
Tandis qu’aujourd’hui, on considère les pigeons comme des oiseaux stupides, il ne faut pas oublier qu’ils ont été essentiels en aidant les alliés durant la guerre. En particulier lors de la Première Guerre Mondiale où les lignes de téléphones étaient régulièrement coupées et où ces oiseaux étaient utilisés pour transmettre des messages.
Et oui ! Même si l’on a tendance à oublier cette partie de l’Histoire, souvenons-nous que 32 pigeons ont même reçu des médailles d’honneur, lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cela peut paraître surprenant, et pourtant, c’est la vérité. Voilà donc un fait divers un peu spécial et créatif dont nous vous parlons aujourd’hui. Et pour rester dans le contexte des pigeons, on vous parle aussi de cette artiste qui graffe d’immenses pigeons dans les rues pour rendre hommage à leur beauté oubliée.