D’après des chercheurs des universités de Copenhague et de de Cambridge, plusieurs espèces animales auraient déjà une date d’extinction précise à l’image du grimpeur de Kauai qui pourrait définitivement disparaître d’ici le 24 février prochain.
Des chiffres alarmants qui concernent précisément onze espèces menacées et que le WWF Danemark a tenu à mettre en lumière dans sa dernière campagne afin de tirer la sonnette d’alarme.
Menée en collaboration avec l’agence &Co. / NoA, l’opération intitulée « Calendrier des jours d’extinction » s’appuie notamment sur l’agenda de Google. Grâce à lui, le WWF invite tous ceux qui le souhaitent à enregistrer les dates. Ainsi, chaque année, les personnes recevront un rappel de l’animal qui risque de disparaître.
Par exemple, l’extinction du crocodile de Cuba est prévue pour 2030, la grenouille de Montserrat pour 2034, le rhinocéros de Sumatra en 2035 ou encore l’âne sauvage d’Afrique en 2074 pour ne citer que ces derniers. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié extinctiondays.com.
Une initiative qui a pour but de créer un électrochoc auprès du public afin qu’il prenne conscience des enjeux qui se jouent actuellement et qui vient souligner le rapport Living Planet 2022 du WWF qui a révélé que les populations mondiales d’animaux sauvages auraient diminué d’environ 70% en seulement cinquante années, cela pourrait nous emmener par la suite à la sixième extinction de masse.
Une campagne qui nous rappelle d’ailleurs beaucoup l’idée du WWF Portugal et du zoo de Lisbonne qui avait créé une typo qui s’efface en fonction de l’extinction des espèces.
Date d’extinction des gazaouis 2024 si on n’arrête pas les meurtriers