Chaque année, elles nous rappellent à quel point la nature est à la fois fragile, puissante et infiniment belle. Le concours Wildlife Photographer of the Year, organisé par le Muséum d’histoire naturelle de Londres, vient de dévoiler les clichés les plus spectaculaires de sa 61e édition. Parmi plus de 60 000 photos venues de 113 pays, des images bouleversantes racontent les histoires de notre planète vivante : scènes de chasse inédites, comportements animaliers fascinants ou témoignages poignants de la crise écologique.
Cette édition 2025 est marquée par un message fort : celui de la coexistence entre l’humain et la nature. Du désert namibien aux forêts tropicales d’Amérique du Sud, chaque photo primée nous rappelle que les animaux s’adaptent, résistent et continuent de prospérer malgré les menaces. Une invitation à regarder le monde sauvage autrement, et à comprendre que sa survie dépend désormais de notre regard et de nos actions.
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Une hyène fantomatique sacrée photo de l’année
Le grand gagnant de cette édition est le photographe sud-africain Wim van den Heever, récompensé pour son image « Ghost Town Visitor ». Il y immortalise une hyène brune, l’un des carnivores les plus rares au monde, traversant les vestiges d’une ancienne ville minière de Namibie enveloppée de brouillard. Ce cliché, fruit de dix ans de patience et d’un piège photographique minutieusement installé, capte la puissance d’une scène presque surréaliste où la nature reprend ses droits sur les traces de l’activité humaine.
Pour Wim van den Heever, ce cliché porte un message clair : il n’existe aucune frontière entre les animaux et nous. Même au cœur de lieux façonnés par l’homme, la vie sauvage trouve le moyen de s’imposer pour peu que nous soyons prêts à cohabiter avec elle.

Des histoires puissantes derrière chaque image
Parmi les autres images récompensées, certaines racontent des récits bouleversants. Le Brésilien Fernando Faciole a reçu le Prix de l’Impact pour son cliché montrant un jeune fourmilier orphelin suivant son soigneur, rappelant l’importance de la protection face aux dangers de la route. L’Espagnol Javier Aznar González de Rueda, lui, s’est intéressé aux controversées chasses aux serpents à sonnette aux États-Unis, une tradition qui perdure malgré la menace qu’elle fait peser sur l’espèce.
L’innovation scientifique est également à l’honneur : Jon A. Juárez documente la tentative de sauver le rhinocéros blanc du Nord grâce à la fécondation in vitro, tandis que d’autres clichés explorent les mystères de la vie sous-marine, les stratégies de survie d’espèces méconnues ou les relations complexes entre humains et animaux.

Un miroir de notre époque
Au-delà de la beauté des images, cette édition 2025 agit comme un baromètre de l’état de notre planète. Entre émerveillement et inquiétude, les photographies révèlent les conséquences de la déforestation, du changement climatique et de la perte d’habitat, mais elles célèbrent aussi la résilience du vivant. Certaines images sont drôles, d’autres bouleversantes, toutes rappellent à quel point la nature mérite d’être protégée.
Ces clichés, présentés au Muséum d’histoire naturelle de Londres et bientôt visibles dans une exposition itinérante sur sur le site internet nhm.ac.uk, sont autant de témoignages visuels de la biodiversité que de plaidoyers pour son avenir. Une invitation à regarder notre planète autrement… et à la préserver tant qu’il en est encore temps.
Et si ces images vous ont émerveillé, nous vous invitons à (re)découvrir l’édition 2024 du Wildlife Photographer of the Year. De véritables pépites !

















