L’idée créative en un clin d’œil

  • La Staatsloterij signe un film en stop motion entièrement fait à la main, où un vieux voisin grognon avance sous un petit nuage sombre jusqu’à ce que de simples attentions commencent à l’éclaircir.
  • En rendant un ticket perdu et en croisant les sourires du quartier, le vieil homme voit son humeur se transformer, preuve qu’un geste tendre peut fissurer même les carapaces les plus coriaces.
  • Fabriqué image par image par Blinkink et TBWA\NEBOKO, le film devient une fable poétique sur l’empathie et la douceur du quotidien, rappelant que la chance peut parfois être un simple regard bienveillant.

Chaque fin d’année, la Staatsloterij parvient à toucher juste avec des histoires qui parlent d’humanité. Mais pour cette campagne de Nouvel An, la loterie néerlandaise franchit une nouvelle étape en abandonnant ses animaux fétiches pour un univers entièrement construit à la main. Un film en stop motion, délicat et artisanal, qui transforme une simple rue en théâtre d’empathie.

Derrière ce monde miniature, on retrouve le studio britannique Blinkink et les créatifs de TBWA\NEBOKO, connus pour leur sens du détail et leur capacité à faire naître de grandes émotions dans des histoires très simples.

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Quand un voisin grognon se laisse surprendre par la gentillesse

Au centre du récit, un vieil homme que rien ne semble dérider. Il avance dans la vie accompagné d’un petit nuage sombre qui flotte au-dessus de lui, comme un signe visible de son humeur ronchonne. Même son chat partage ce trait de caractère et observe tout avec un air constamment contrarié.

Malgré tout, ce voisin accepte chaque jour les colis de toute la rue. Jusqu’à recevoir un ticket de loterie destiné à quelqu’un d’autre. Résigné mais consciencieux, il décide d’aller le rendre. Le chemin qu’il emprunte alors devient le fil conducteur du film. Mais ce ne sont pas les maisons ni les décors qui changent, c’est la manière dont on l’accueille. Un sourire, un salut, un geste tendre suffisent à fissurer petit à petit la carapace du vieil homme. Et son petit nuage se met doucement à se dissiper.

Un monde en miniature créé à la main image par image

Pour raconter cette histoire, les équipes ont opté pour une approche entièrement artisanale. Chaque personnage, chaque façade, chaque éclairage a été fabriqué puis animé minutieusement image par image. Un travail colossal où les matières, les textures et les imperfections deviennent des atouts émotionnels. Le réalisateur Joseph Mann et l’équipe d’animateurs ont donné vie à un décor où les gestes s’apparentent à des respirations et où chaque mouvement semble chargé d’intention.

La bande sonore participe aussi à cette atmosphère feutrée, avec une nouvelle interprétation du titre Bad Day de Daniel Powter, réarrangée comme une caresse musicale.

Making of du stop-motion

Quand une histoire minuscule touche ce qui nous dépasse

Le film ne parle pas vraiment de loterie, ni même de chance au sens classique. Il évoque ce que l’on se transmet sans y penser, la manière dont une attention très simple peut inverser une journée entière. Frame après frame, cette petite fable de quartier rappelle discrètement que la chance peut aussi passer par un regard bienveillant, un mot qui tombe au bon moment ou une main tendue sans raison.

Et au détour de cette rue miniature, on se prend à espérer que certains nuages, même les plus persistants, peuvent parfois se dissiper un peu plus vite que prévu.

Si vous aimez les récits de fin d’année qui réinventent les contes classiques, je vous conseille de découvrir le nouveau film de Noël d’Intermarché, où un loup mal aimé tente de changer son histoire. Un autre joli moment de narration sensible, à voir absolument.