Et si poser sa démission devenait un véritable pas de danse ? C’est le pari (réussi) de la dernière campagne signée DNB, la première banque de Norvège, qui s’adresse aux futurs entrepreneurs avec une énergie aussi libératrice qu’iconoclaste. Un film à l’esthétique léchée, porté par un storytelling jubilatoire et… un twerk final inoubliable.
Le spot, imaginé par l’agence norvégienne slo Try et réalisé par Nalle Sjöblad via la maison de production Bacon, suit un homme en apparence ordinaire… jusqu’à ce qu’il décide de tout quitter. Dans une scène qui fait office de déclaration d’indépendance, l’employé quitte son open-space en fanfare, multipliant les pas de danse dans les couloirs de son entreprise. Et pas n’importe lesquels : moonwalk, bodyroll, déhanchés fiévreux… jusqu’à un twerk qui conclut la scène comme une signature.

Du bureau au business : la liberté comme déclic
Cette chorégraphie désinhibée symbolise la rupture avec une vie professionnelle subie. Le message est clair : entreprendre, c’est oser claquer la porte avec panache pour ouvrir un nouveau chapitre, celui où l’on devient son propre patron.
Une campagne décomplexée pour séduire les nouveaux indépendants
Avec ce film, DNB entend séduire les auto-entrepreneurs, free-lances et créateurs d’entreprise, un public jeune, mobile et désireux de retrouver du sens au travail. La banque norvégienne y propose ses services simplifiés pour créer son activité : ouverture de compte pro, démarches administratives allégées, accompagnement personnalisé.
Le ton est volontairement décalé, loin des stéréotypes austères de la finance. Pas de jargon bancaire, pas de costard-cravate. À la place : de l’humour, une énergie festive, et une bonne dose d’irrévérence.
Le message passe : l’entrepreneuriat devient un acte de libération
Derrière l’humour, la campagne fait mouche car elle capture un ressenti largement partagé : celui d’un besoin d’émancipation professionnelle. Le personnage principal ne se contente pas de donner sa démission, il l’exprime avec le corps, avec joie, avec rage même. Son passage dans les bureaux devient un rituel de transition, une fête de départ à lui tout seul.
Le film se conclut par une punchline aussi directe que provocante, imprimée sur une paire de fesses nue (oui, littéralement) : un message sans filtre, pour une génération qui veut des actes plus que des discours.


