Vous connaissez la tradition : chaque année, pour le 1er mai, il est coutume d’offrir un bouquet de muguet à ses proches. On fait remonter cette tradition à la Renaissance. La légende veut qu’en 1560, Charles IX se fit offrir par le chevalier Louis de Girard de Maisonforte un brin de muguet. Le roi, alors charmé par cet acte, a repris cette pratique d’offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu’il en soit fait ainsi chaque année ».
Bien des siècles plus tard, la tradition existe toujours et perdure au fil des années. Mais un inventeur français a eu l’idée d’imaginer une manière un peu “différente” d’offrir du muguet à ses proches. Originaire de la Mayenne, Christian Poincheval a imaginé, et commercialise, des pilules qui ont la particularité… de parfumer les pets. Et à l’occasion du 1er mai 2019, il s’est tout naturellement lancé dans la senteur muguet.
L’idée paraît totalement saugrenue et c’est pourtant bien sérieux. Il ne s’agit pas d’ailleurs de la première invention de ce type signée par Christian Poincheval, qui en est déjà à sa cinquième itération, après le gingembre, le chocolat, la violette et la rose.
Aussi insolite que l’idée puisse paraître, il s’agit d’une affaire sérieuse pour cet inventeur qui a travaillé plus de quatre ans sur le sujet. Sur le point de vue olfactif, reproduire le muguet semble être un challenge de taille qui a nécessité des heures et des heures de travail à notre créatif.
Conçues en laboratoire, ces pilules sont des compléments alimentaires à base de glaise de charbon de bois qui améliorent également la digestion. Et la formule semble plaire : l’inventeur de 69 ans affirme à date avoir vendu plusieurs millions de pilules (pour l’ensemble des parfums disponibles) sur tous les continents, jusqu’en Chine.
Pas sûr que l’idée plaise et remplace vraiment le plaisir d’offrir (et de recevoir) un brin de muguet, mais si le cœur vous en dit, vous pouvez vous procurer un pack de 60 pilules sur le site officiel du produit pour 15 euros (il y a une promo au moment où on écrit ces lignes). On n’arrête pas le progrès…
Imaginé par : Christian Poincheval
Source : ouest-france.fr