Quand la créativité se met au service de l’insolite, ça donne parfois des idées totalement surprenantes qui font couler beaucoup d’encre sur le web. À l’image de cette protestation menée par un étudiant pour la venue du président américain sur le sol britannique.
Car oui, c’est un accueil pour le moins insolite qui attendait Donald Trump pour son arrivée au Royaume-Uni, le lundi 3 juin 2019 au petit matin. Alors que le président américain se préparait à atterrir sur un terrain proche de l’aéroport de Stansted, à proximité de Londres, il a été accueilli par des messages plutôt explicites tondues dans un champ. Un pénis géant a littéralement été incrusté sur le sol, au dessus du message « Oi Trump » pour être bien certain que le message passe auprès de la personne concernée.
Un peu plus loin, c’est un ours polaire qui a été tondu dans un autre champ avec le message « Climate change is real » (littéralement « le changement climatique est une réalité »). À l’origine de cette idée, on retrouve Ollie Nancarrow, un étudiant de 18 ans, fondateur du site web Born Eco qui met en relation les acheteurs avec des commerçants respectueux de l’environnement.
À travers cette initiative saugrenue, il a tout simplement voulu interpeller le président américain pour sa politique très controversée au sujet du climat. Pour rappel, Donald Trump nie littéralement le réchauffement climatique. En 2012, il avait notamment qualifié le changement climatique de « canular », expliquant qu’il s’agit d’un concept inventé par les Chinois dans le but de s’en prendre à l’économie américaine.
Give us a wave when you fly over tomorrow !! @realDonaldTrump #climatechange #ClimateChangeIsReal pic.twitter.com/IzsT2XVpAn
— born_eco (@born_eco) June 2, 2019
Une chose est claire : le message est passé ! Une idée qui peut porter à sourire mais qui défend finalement une cause importante en jouant la carte de la provocation. Et quand la cause est aussi grave que celle du climat, tous les moyens sont bons pour alerter les pouvoirs et l’opinion publique.
Imaginé par : Ollie Nacarrow
Source : huffingtonpost.fr