Pour lutter contre le problème urgent de la pollution dans les océans, pourquoi ne pas commencer par recycler au maximum les déchets ? Et ce, même en objets insolites. Oui, c’est l’idée de ce label, qui créé des vinyles à base de plastique, ramassé sur les côtes. Une initiative positive sur tous les points !
Transformer les déchets en objet fortement demandé, comme le vinyle, est un concept original et malin. La manufacture Tangible Formats s’est attelée à la tâche, en partenariat avec Keynvor, le nouveau projet écolo du label britannique Mercury KX. La particularité de ces vinyles, vous l’aurez compris, c’est qu’ils sont entièrement composés de déchets d’origine plastique, ramassés sur les plages du sud de l’Angleterre. Le résultat ? Une collection inédite de 33 tours, qui a été très rapidement victime de son succès.
En effet, sur 105 exemplaires de « Ocean Vinyle » figurent le morceau du chanteur folk Nick Mulvey, dont les sons sont directement inspirés de l’océan. D’ailleurs, le petit plus du projet, c’est que tous les bénéfices des ventes physiques et digitales du disque seront reversés à Surfers Against Sewage, une ONG engagée pour la protection des côtes britanniques.
Voilà un concept qui, une fois encore, surfe sur la vague du développement durable. Concernant le marché du vinyle, il faut savoir que ces disques sont habituellement composés à 43% de PVC, l’un des types de plastiques les plus toxiques pour l’environnement. Le come-back des 33 tours n’est donc pas une bonne nouvelle pour la planète. Alors forcément, une initiative pareille ne peut qu’être le début d’un bon changement dans l’industrie, qui commence déjà à se mettre aux vinyles verts, petit à petit.
On espère que cela motivera déjà certains presseurs de vinyles à changer la donne et que l’idée inspirera d’autres professionnels du domaine. Pour plus d’informations sur l’artiste et son vinyle, ça se passe sur sa page Facebook.
