Aux États-Unis, divers états ont approuvé la légalisation du cannabis. Mais face à la forte odeur que peuvent dégager les plants de marijuana, le voisinage de certaines villes ne semble pas tout à fait d’accord avec cette nouvelle loi. Pour remédier à cette problématique, elles se sont équipées d’un outil particulièrement utile pour mesurer les odeurs avec précision.
Bien qu’il ait des airs de sèche-cheveux, le Nasal Ranger est un olfactomètre portable certifié ISO 9001, fabriqué par l’ingénieur chimiste Chuck McGinley. Plus précisément grâce à son système de filtre au charbon actif, il va déterminer la forme des odeurs dans l’air extérieur en plaçant uniquement son nez dans l’embout prévu à cet effet.
À l’origine, le dispositif vendu par la société St. Croix Sensory, était destiné à des entreprises de gestion des eaux usées qui en ont besoin pour vérifier qu’elles respectent bien les normes. Mais depuis peu, il semblerait que de nouveaux acheteurs apparaissent, notamment les forces de l’ordre de la ville de Bessemer dans le Michigan dans le but de dénicher les plantations de marijuana non-autorisées.
Le média Vice a notamment dédié un mini reportage au Nasal Ranger et son usage dans la régulation de la culture du cannabis.
Pour en savoir plus le Nasal Ranger, vous pouvez vous rendre sur le site officiel de St. Croix Sensory. Mais cette démarche préventive n’est pas sans nous rappeler celle de la société d’électroménager ATMA en Argentine : durant la pandémie, elle avait installé des panneaux de publicité diffusant des odeurs pour tester les symptômes.
Ce n’est pas pour « détecter » les plants, mais pour mesurer s’ils sentent trop fort.
« la forme des odeurs » ?? C’est de la synesthésie ?
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