Une montre connectée sans pile ni batterie qui fonctionne avec un être vivant

Depuis quelques années maintenant, les montres connectées ont le vent en poupe. Et pour cause, ces dernières sont capables de vous indiquer votre fréquence cardiaque, le nombre de pas que vous avez effectué dans la journée, de recevoir des appels et des messages, en plus de vous donner l’heure (sa fonction première soit dit en passant).

Mais deux chercheurs de l’université de Chicago ont eu l’idée de pousser la technologie de ces montres encore plus loin avec un nouveau dispositif fonctionnant sans pile ni batterie mais avec l’aide… d’un être vivant. Un projet assez dingue qui mérite le coup d’œil !

De prime abord, cette invention disposerait des mêmes fonctionnalités que les montres connectées ordinaires. Toutefois, son fonctionnement lui, reposerait sur un petit être vivant appelé “blob” pour lutter contre les déchets électroniques.

Mais un blob, quésako ? Il s’agit d’une espèce ressemblant fortement à un champignon qui évolue dans les milieux frais et humides et qui est notamment reconnu pour sa capacité à conduire de manière étonnante, un courant électrique.

@bfmbusiness

Et si un organisme vivant pouvait remplacer une pile ? ⌚ Voilà peut-être la #montre du futur, sans pile mais alimentée par un blob, un organisme vivant ni animal ni végétal mais… conducteur d’électricité.

♬ son original – BFMBusiness – BFMBusiness

Troquer pile et batterie par un blob permettrait ainsi à la montre de disposer d’un circuit électronique pour qu’elle fonctionne si on l’alimente avec de l’eau et de l’avoine quotidiennement. Cette alternative durable et absolument non polluante pour la planète garantirait ainsi une très longue durée de vie au bijou.

Si le procédé n’en est pour le moment qu’à l’étape de prototype, cette montre du futur se révèle être une alternative intéressante pour limiter la production et les déchets de composants électroniques qu’il est encore actuellement difficile de recycler. Et dans un esprit tout aussi insolite, souvenez-vous, des chercheurs avaient recyclé des pales d’éoliennes… en oursons en gélatine.

Crédits : Université de Chicago
Crédits : Université de Chicago
Crédits : Université de Chicago

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1 Commentaire
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Pedro Somoza
Pedro Somoza
1 année il y a

L’article a complètement loupé l’essentiel de l’essai sur l’empathie et le désengagement de la mécanisation…
Dommage…