Cette Américaine loue 12 panneaux publicitaires pour tenter de trouver l’amour

À 42 ans, Lisa Catalano, une habitante de San Mateo en Californie, a décidé de prendre son destin amoureux en main… Lassée des échecs à répétition sur les applications de rencontre, elle a loué 12 panneaux publicitaires le long de la mythique Highway 101, entre Santa Clara et San Francisco, avec un message simple : “MarryLisa.com”.

Son sourire s’affiche en grand, accompagné d’une invitation à visiter son site où elle se présente comme une femme “prête à trouver son mari”. Un pari audacieux dans la Silicon Valley, temple des algorithmes, où Lisa a choisi de revenir à une approche résolument humaine et un brin spectaculaire pour rencontrer “le bon”.

Quand Tinder ne suffit plus

Après des années de relations infructueuses et la perte tragique d’un fiancé, Lisa confie avoir voulu sortir du cadre des rencontres virtuelles. “Ce n’est pas une blague, ni un coup de pub. C’est un projet sincère et autofinancé”, a-t-elle expliqué aux médias locaux. En quelques jours, sa campagne #MarryLisa est devenue virale : plus de 27 000 visiteurs sur son site en une seule journée et près de 2 200 messages reçus. Et malheureusement pas toujours les mieux intentionnés…

Sur son site, véritable CV sentimental, Lisa détaille sa vision de l’amour : un homme entre 35 et 45 ans, cultivé, sain, non-fumeur, adepte d’un mode de vie équilibré et prêt pour une relation sérieuse menant au mariage. “Je veux tomber amoureuse, me marier et fonder une famille”, résume-t-elle simplement.

Un coup de com’ devenu phénomène culturel

Ce mélange de romantisme assumé et de stratégie publicitaire a fasciné la presse américaine. Dans un monde saturé d’images, Lisa a transformé sa quête intime en happening social. Un clin d’œil à la culture start-up de la région, où même l’amour est un business.

Mais derrière l’humour et le buzz, il y a une vraie réflexion sur la solitude moderne : celle d’une génération connectée mais souvent déconnectée émotionnellement. Lisa, elle, revendique le courage de “se montrer vraiment”, loin des filtres et des profils anonymes des applis. La preuve avec son site internet dans lequel elle répond à un (très) grand nombre de questions.

Et si sa campagne n’a pas encore révélé son “Monsieur Parfait”, elle a déjà accompli quelque chose d’autre : rappeler qu’en 2025, croire encore à l’amour peut être un acte de résistance… et de créativité.

Peut-être devrions-nous lui présenter le Britannique Muhammad Malik, qui avait eu le même genre d’idée (et d’audace) il y a quelques années. À moins qu’il n’ait déjà trouvé l’âme sœur…

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