5 idées créatives brillantes pour sensibiliser à la pollution des villes

Habiter dans une grande ville présente de nombreux avantages, mais aussi quelques inconvénients. L’un des premiers qui vient tout de suite à l’esprit est sans aucun doute la pollution : avec la circulation plus dense, la qualité de l’air des métropoles est relativement mauvaise et les conséquences peuvent être désastreuses pour notre santé.

Avec 48 000 morts par an, on estime que la pollution de l’air tue plus que l’alcool en France (8,8 millions de morts par an dans le monde). Des chiffres alarmants qui incitent les associations et autres professionnels à des sensibilisations toujours plus impactantes.

Et sans forcément tomber dans les messages anxiogènes, certaines idées créatives proposent des solutions ou sensibilisent au problème avec inventivité. L’occasion de découvrir ci-dessous comment une société a réussi à détourner les pigeons en alliés de notre santé ou encore comment une entreprise transforme la pollution des villes… en encre pour nos stylos.

Découvrez la 2ème édition du baromètre de l’économie positive et durable du site Business Insider France, qui a mesuré l’impact des préoccupations environnementales des Français sur leur comportement et façon de consommer. Retrouvez également le classement des entreprises les plus éco-responsables, dans ces 3 secteurs : automobile, grande distribution, électronique & high-tech.

En partenariat avec Business Insider France


#1 – Détecter la pollution avec… des pigeons

La société Plume Labs confectionne des accessoires pour mesurer la pollution de l’air. En 2016, elle a dévoilé une idée créative assez géniale : mettre ses capteurs sur des pigeons qui volent naturellement au-dessus de Londres. L’idée ? Permettre aux londoniens de savoir en un tweet la qualité de l’air de l’endroit où ils se trouvent.

Le fonctionnement est très simple. En survolant la ville avec les capteurs, les oiseaux analysent sans le vouloir la qualité de l’air. Au sol, les usagers ont simplement à tweeter leur localisation en mentionnant le compte de l’entreprise. Instantanément, le capteur envoie les informations et un pigeon vous répond en temps réel, vous informant de la qualité de l’air du quartier dans lequel vous vous trouvez.


#2 – Transformer la pollution en encre

AIR-INK est un projet créatif assez fascinant qui transforme la pollution des voitures en encre. L’idée est relativement simple dans son fonctionnement et réside dans l’utilisation d’un récupérateur baptisé Kaalink qui se fixe sur les pots d’échappement des véhicules.

Ce récupérateur transforme l’air pollué en poudre et, après un traitement avec des solvants, cette poudre devient de l’encre. Un projet assez fou qui permet aux artistes notamment de s’exprimer avec un support lourd de sens.


#3 – Sensibiliser avec un ours qui tousse

À Londres, la société BreezoMeter (qui mesure la qualité de l’air) et l’agence McCann ont dévoilé une opération mignonne en apparence mais au fond plutôt triste. La marque a fabriqué un petit ours en peluche prénommé Toby qui semble retenir l’attention des passants. Et pour cause, Toby tousse.

En réalité, l’ours en peluche contient des capteurs qui analysent la qualité de l’air. Quand celle-ci est trop mauvaise, l’ours tousse questionnant ainsi les passants sur la qualité de l’environnement urbain.

https://youtu.be/XmTvNdd1FPo

#4 – Absorber la pollution avec un panneau pub

Et si la publicité pouvait régler les problèmes de pollution dans les villes ? Voici une idée en apparence très contestable mais qui est relativement brillante. En Italie, l’agence Ogilvy a en effet imaginé le premier panneau publicitaire qui absorbe la pollution de l’air. Déployée à Rome, Milan et Londres, cette technologie créative aurait permis d’absorber les émissions de gaz de plus de 67 000 véhicules en seulement 15 jours. Comme quoi quand elle le souhaite, la publicité sait se rendre très utile.


#5 – Du WiFi gratuit pour lutter contre la pollution de l’air

L’idée remonte à 2016 mais est toujours aussi créative. Le néerlandais Joris Lam a installé à Amsterdam une petite maisonnette pour oiseaux qu’il a baptisée TreeWiFi. Cette fausse habitation accrochée à un arbre cache en réalité une borne WiFi qui partage son réseau gratuitement à une condition : l’air doit être clean. La borne TreeWiFi est connectée à un programme qui analyse la qualité de l’air en temps réel et allume sa petite toiture en vert pour alerter les utilisateurs qu’ils peuvent profiter du Wi-Fi et en rouge quand l’accès est restreint en lien avec la trop mauvaise qualité de l’air.

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