Et si le fameux “On est ce qu’on mange” prenait une tournure aussi dérangeante que fascinante ? C’est exactement ce que propose l’artiste numérique Bennett Waisbren avec sa série intitulée “You Are What You Eat” : une galerie de créatures humanoïdes générées par intelligence artificielle, composées… de nourriture. Le twist ? Ces monstres dévorent les aliments dont ils sont eux-mêmes constitués, dans une mise en scène aussi absurde que troublante.
Dans cette série aussi intrigante que dérangeante, chaque personnage est entièrement composé d’un aliment identifiable : spaghetti, Oreos, pad thaï, gelée, poulet frit, beignets ou encore chocolat. Leur apparence humanoïde mêle textures alimentaires, morphologies grotesques et mimiques presque réalistes, le tout dans une atmosphère à mi-chemin entre l’humour noir et la dystopie digitale.

Des humanoïdes comestibles… et cannibales
Mais le plus étonnant reste leur comportement : ces entités se mangent elles-mêmes ou se nourrissent de la nourriture qui les compose, dans une forme d’auto-cannibalisme surréaliste qui questionne autant qu’elle amuse (ou dégoûte… au choix).
Quand l’IA donne vie à des cauchemars culinaires
C’est à l’aide d’outils de génération d’images et de vidéos par intelligence artificielle que Bennett Waisbren a conçu cette série. Si les créatures ont des allures de monstres sortis d’un rêve étrange (ou d’un film de David Cronenberg sous stéroïdes sucrés), elles fascinent aussi par le réalisme de leurs textures alimentaires, mêlé à l’étrangeté de leurs comportements humanoïdes.
Un projet qui illustre parfaitement le potentiel de l’IA à créer des œuvres hybrides entre art, absurdité et malaise. Et qui nous pousse, quelque part, à réfléchir à notre propre rapport à la nourriture… et à l’intelligence artificielle.
Une série aussi virale que visuellement déroutante
Depuis sa diffusion, “You Are What You Eat” suscite l’étonnement sur les réseaux sociaux, où les internautes oscillent entre fascination et frissons. Il faut dire que la combinaison de nourriture réconfortante et de visuels dérangeants fonctionne à merveille, créant un effet de contraste particulièrement mémorable. Pour découvrir toutes ses créations, n’hésitez pas à vous rendre sur sa page Instagram.
Et si ces créatures vous donnent autant envie de rire que de fuir, c’est sans doute que l’artiste a réussi son pari : provoquer une réaction forte en détournant les codes de la food culture… avec un soupçon de body horror.
Et dans une veine similaire mêlant IA et imagination tordue, nous vous invitons à (re)découvrir l’artiste Gab Bois qui détourne les objets du quotidien en « objets de mode », tels que des croissants en chaussures, ou encore des pâtes en nœud pour cheveux.
C’est quand même bien dégueu…