À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes qui avait lieu le 8 mars dernier, la marque de bières artisanales Muschicraft fondée par des femmes a présenté sa dernière campagne. Une manière détournée de taper du poing sur la table pour faire entendre ses droits et l’absurdité de certaines lois encore en vigueur dans de nombreux pays du monde.
Bien que les droits des femmes aient évolué depuis un siècle, l’égalité entre les hommes et les femmes est encore bien loin d’être atteinte. La marque féministe allemande et l’agence Heimat le prouvent justement avec brio en lançant la bière la plus illégale au monde. La raison ? L’implication de femmes dans son processus de production et de distribution enfreint les lois de pas moins de 50 pays du monde.
Ce projet a justement réuni des femmes originaires des États-Unis, d’Uruguay, d’Italie, du Sri Lanka et bien plus avec une seule et unique volonté : fabriquer cette bière afin de faire entendre leurs droits.
Et pour cause, il est encore actuellement interdit pour les femmes de produire de l’alcool au Liban, de nettoyer et réparer des machines en marche au Bangladesh, au Congo ou encore en Jamaïque, de conduire des camions au Tadjikistan, de travailler dans une brasserie avec de la levure au Sri Lanka ou encore de transporter de la bière lourde en Russie, en Iran ou au Mali.
Une initiative marketing engagée qui vise à dénoncer des faits trop souvent ignorés et pourtant bien existants. De plus, la bière la plus illégale du monde est vendue par pack de 6, 12 et 24 sur la boutique en ligne vagabundbrauerei.com avec des prix allant de 21 à 75,90 euros.
Une partie des bénéfices sera reversée à Women For Women International, l’organisation mondiale qui lutte pour l’égalité des sexes. Pour en savoir plus sur le projet, rendez-vous sur le site mostillegalbeer.com.
Très déçue du logo.
Logo bien connu en Ariège:
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/ariege-qui-etait-claudius-de-cap-blanc-artiste-fantasque-retrouve-mort-au-pied-d-une-de-ses-uvres-2654292.html
La sage-femme, femme et féministe que je suis, elle, comprend et valide ce logo. Un logo avec un « service trois pièces » étrangement vous aurait moins choqué.e.s j’en suis sûre, tant les représentations de la vulve sont taboues et ignorées dans notre société. Demandez à un homme de dessiner un sexe féminin, il ne sait que rarement, et les femmes non plus. Toute lutte pour la vulgarisation des connaissances est une porte ouverte pour l’obscurantisme. Bravo donc!
Même remarque.