L’idée créative en un clin d’œil

  • Adidas fait sortir les mobs de Minecraft du jeu en transformant Creeper, Ghast ou Ender Dragon en une collection complète de sneakers et d’Adilette.
  • Chaque silhouette iconique de la marque est associée à une créature ou un objet culte du jeu, avec des couleurs, textures et détails directement inspirés du pixel.
  • Pensée comme une extension accessible de l’univers Minecraft, la collection mise sur des prix abordables et un unboxing immersif, confirmant le gaming comme véritable territoire culturel.

Quand un univers vidéoludique traverse les écrans pour s’ancrer dans le réel, le résultat peut vite basculer dans le gadget. Mais avec Minecraft, Adidas joue une autre partie. Pour les fêtes de fin d’année, la marque aux trois bandes dévoile une collection de sneakers inspirée des créatures iconiques du jeu, pensée comme une véritable extension du monde cubique, version streetwear.

Plutôt que de miser sur une seule paire star, Adidas déploie une gamme complète qui revisite ses silhouettes cultes. Une approche généreuse, presque ludique, qui s’adresse autant aux jeunes joueurs qu’aux fans de design et de culture gaming.

Besoin d'une
agence créative ?

  • Stratégie / Campagne 360°
  • Accompagnement social media
  • Activation virale
  • Visibilité garantie
Découvrir l’agence

Quand les mobs deviennent des sneakers

Creeper, Ghast, Ender Dragon ou Eye of Ender. Ici, chaque modèle s’inspire d’un élément précis de l’univers Minecraft. La Samba XLG adopte les teintes vert pixel du Creeper, avec des détails graphiques qui rappellent directement la texture du jeu. La Handball Spezial, plus discrète, fait référence au Ghast à travers des nuances claires et des touches graphiques évoquant ses flammes.

De son côté, la Campus 00s s’approprie l’esthétique de l’Œil de l’Ender, avec un contraste noir et vert néon qui renvoie à l’objet clé permettant d’accéder à la dimension finale. Quant à la Superstar II, elle s’habille de textures sombres et écailleuses inspirées de l’Ender Dragon, figure mythique du boss final.

Même les Adilette trouvent leur place dans cette aventure, avec une version ornée du visage du Creeper, pensée comme une pièce fun et immédiatement reconnaissable.

Une collection pensée comme une extension du jeu

Le soin apporté aux détails ne s’arrête pas aux chaussures. Les boîtes reprennent l’apparence des coffres de rangement de Minecraft, transformant l’expérience d’unboxing en clin d’œil direct au gameplay. Une manière maligne de prolonger l’immersion jusque dans l’objet lui même.

Côté positionnement, Adidas reste volontairement accessible. Les prix oscillent entre environ 40 € et 95 €, faisant de cette collection une proposition idéale pour les fêtes, loin des collaborations premium élitistes. Un choix cohérent avec l’ADN de Minecraft, jeu universel par excellence.

Le gaming comme terrain culturel

Avec cette collaboration, Adidas confirme son intérêt pour les univers vidéoludiques, non pas comme simple prétexte esthétique, mais comme véritables territoires culturels. Ici, le pixel devient matière, la créature devient motif, et la sneaker se transforme en objet narratif.

Une collection joyeuse, lisible et généreuse, qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de posséder un loot ultra rare pour faire évoluer son style. Parfois, il suffit juste de sortir du jeu… et d’oser marcher avec.

Et pour prolonger cette plongée dans les univers qui quittent l’écran pour prendre vie, (re)découvrez comment Clash Royale a réuni 7 studios pour signer une publicité épique de 9 minutes, réalisée sans IA.